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Une alimentation riche en végétaux pourrait endormir la maladie de Crohn

Une alimentation riche en végétaux pourrait endormir la maladie de Crohn

Et si quelques changements dans l’assiette suffisaient à garder la maladie au repos plus longtemps ?


Une étude française présentée au Congrès européen de gastro-entérologie (UEGW 2025) apporte un éclairage nouveau sur le lien entre l’alimentation et l’évolution de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique. Les chercheurs ont suivi des patients en rémission et analysé leurs habitudes alimentaires pour comprendre ce qui influençait le risque de rechute. Leur constat est clair : une alimentation majoritairement végétale semble associée à des périodes de rémission plus longues.

Les personnes qui consommaient régulièrement fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, noix ou huiles végétales présentaient un risque de nouvelle poussée nettement inférieur. Ces aliments sont naturellement riches en fibres, un point important souligné par l’étude : elles nourrissent les « bonnes » bactéries intestinales, soutiennent l’équilibre du microbiote et contribuent à réduire l’inflammation locale. À l’inverse, une alimentation plus centrée sur les viandes rouges, les produits très gras ou les aliments ultra-transformés était liée à un risque plus élevé de rechute. L’étude mentionne notamment les produits classés « NOVA 4 », c’est-à-dire les aliments les plus transformés : snacks industriels, charcuteries grasses, plats préparés, pâtisseries emballées, boissons sucrées. Leur richesse en additifs, sucres rapides ou graisses saturées pourrait entretenir l’inflammation ou fragiliser la barrière intestinale, ce qui expliquerait ce risque accru.

Un point clé ressort de ces résultats : il ne s’agit pas de suivre un régime strict, mais d’un effet dose. Plus la part de végétaux augmente, même progressivement, plus l’effet protecteur semble marqué. Ajouter des légumes, varier les céréales, intégrer des légumineuses ou remplacer un repas très carné par une option végétale : ces petits gestes du quotidien peuvent, mis bout à bout, faire une vraie différence.

© 123rf-engdao

Les chercheurs rappellent toutefois que l’alimentation ne remplace pas les traitements, essentiels pour contrôler ces maladies chroniques. En revanche, elle apparaît comme un levier complémentaire, accessible et peu coûteux, pour espacer les poussées. Ils insistent aussi sur l’importance d’un accompagnement nutritionnel personnalisé, car les tolérances varient selon les patient·es, l’histoire de la maladie ou les interventions subies.

Pour les personnes concernées, ces résultats offrent une perspective encourageante : reprendre un peu de contrôle grâce à des choix concrets, progressifs et compatibles avec la vie quotidienne. Une piste simple, et surtout prometteuse, pour vivre plus longtemps avec moins de symptômes.


Source : JDF Santé

C'est la meilleure huile essentielle pour doper ses fonctions cognitives : elle active le cerveau

C'est la meilleure huile essentielle pour doper ses fonctions cognitives : elle active le cerveau

Elle peut améliorer vigilance et mémoire en quelques minutes.


Elle peut améliorer vigilance et mémoire en quelques minutes.

Le froid s’installe, et avec lui la fatigue, les baisses de concentration et ce sentiment de cerveau engourdi qui nous empêche de rester performants. Entre le travail, les écrans et le manque de lumière, notre mémoire, notre attention et notre vigilance sont mises à rude épreuve. Et si un petit remède naturel pouvait aider à soutenir nos fonctions cognitives ? Une simple huile essentielle pourrait avoir un effet surprenant.

Des chercheurs thaïlandais ont mené une étude auprès de 30 femmes en bonne santé, publiée dans le « Thai Pharmaceutical and Health Science Journal ». Chaque participante a inhalé pendant cinq minutes une huile essentielle en particulier, via un coton placé sous le nez, ou un placebo inodore. Avant et après l’inhalation, les scientifiques ont évalué mémoire, attention et humeur grâce à des tests et des échelles d’auto-évaluation. La tension artérielle et la fréquence cardiaque ont également été mesurées pour vérifier que l’effet n’était pas lié à un stimulant classique.

D’après les auteurs de l’étude, « après l’inhalation, les participantes ont montré une amélioration significative de la continuité de l’attention et de la qualité de la mémoire, tandis que leur humeur, en termes de vigilance et de calme, s’est également améliorée ». Les participantes exposées à cette huile essentielle se sont déclarées plus alertes et calmes. La fameuse huile ? Il s’agit de l’huile essentielle de Lemongrass (Cymbopogon citratus).

Lemongrass © Nanniie_iiuu – stock.adobe.com

Traditionnellement utilisée en aromathérapie pour son parfum frais et citronné, l’huile essentielle de Lemongrass est connue pour ses vertus anti-stress et calmante du système nerveux central. Elle est vasodilatatrice, elle augmente le calibre des vaisseaux et améliore la circulation sanguine, notamment du cerveau. Elle contient plusieurs composés majeurs, comme le Z‑géranial (le fameux citral), le E‑géranial et le myrcène, d’après cette étude de 2023, qui lui confèrent une activité antioxydante significative ce qui pourrait expliquer aussi ses effets observés sur la vigilance et la mémoire.

Ces bienfaits ont été observés à court terme, mais les bénéfices sont immédiats, parfaits pour un petit boost ponctuel du cerveau. Pour en profiter, privilégiez des huiles essentielles 100 % pures et bio, disponibles en pharmacie ou dans les boutiques spécialisées en aromathérapie. Les femmes enceintes, les jeunes enfants ou les personnes asthmatiques doivent demander conseil avant usage.


Source : JDF Santé

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

Ce n’est pas une insomnie classique, mais le signe d’une erreur que beaucoup commettent.


Nombreux sont les Français touchés par les troubles du sommeil. S’ils deviennent réguliers, ils peuvent nuire considérablement à la santé générale. Souvent banalisé, le réveil systématique à la même heure, généralement aux alentours de 3 ou 4 heures du matin, n’est pourtant pas anodin. Ce n’est pas une fatalité, mais le plus souvent la conséquence d’un décalage biologique.

Chaque nuit, nous enchaînons 4 à 6 cycles de sommeil d’environ 90 minutes. À la fin de chaque cycle, un micro-réveil de 15 à 30 secondes survient naturellement, si court qu’on l’oublie aussitôt. Se réveiller à 3 ou 4 heures du matin signale la fin d’un cycle. Le problème survient lorsque ce réveil s’installe et dépasse les 30 minutes. Il indique souvent une « panne » de mélatonine, l’hormone censée maintenir le sommeil, dont le taux chute trop tôt dans la nuit.

Si vous êtes en « panne » de mélatonine, c’est souvent le signe d’un décalage entre votre rythme de vie et votre biologie. Comme l’explique le Dr Huberman, neuroscientifique américain, sur Instagram : « Il est plus facile de rester éveillé que de se forcer à dormir. » En clair, si votre corps demande le repos à 21h30 mais que vous veillez jusqu’à 23h, vous consommez votre stock de mélatonine avant l’heure. « Certaines personnes sont tout simplement programmées pour s’endormir plus tôt ; leur horloge biologique est en avance. Tenter de repousser l’heure du coucher peut induire ce réveil à 3 h du matin. »

© 123rf

Cela s’explique par votre « phénotype », c’est-à-dire votre profil de dormeur. Beaucoup se couchent tard en pensant être du soir, mais ce réveil à 3 heures du matin les trahit : ils sont en réalité des couche-tôt. En veillant tardivement, vous perturbez la libération de mélatonine et provoquez sa chute prématurée. Le Dr Hyman insiste : « Si vous en avez marre de vous réveiller à 3 h du matin, ne luttez pas contre votre biologie… apprenez à vivre avec. » Pour corriger ce décalage, il suffit de se coucher une heure plus tôt.

Pour ne pas manquer votre fenêtre de sommeil, écoutez les premiers signes de fatigue : bâillements, brouillard mental, paupières lourdes… L’endormissement étant un phénomène progressif (20 à 30 minutes), l’idéal est d’instaurer une routine apaisante : lecture ou tisane, en évitant absolument les écrans. « Exposez-vous à la lumière du matin pour ancrer votre rythme, tamisez les lumières le soir et respectez votre horloge biologique », préconise le Dr Hyman. Enfin, maintenez des horaires réguliers, même le week-end, et consultez un médecin si les troubles persistent.


Source : JDF Santé

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

Ce n’est pas une insomnie classique, mais le signe d’une erreur que beaucoup commettent.


Nombreux sont les Français touchés par les troubles du sommeil. S’ils deviennent réguliers, ils peuvent nuire considérablement à la santé générale. Souvent banalisé, le réveil systématique à la même heure, généralement aux alentours de 3 ou 4 heures du matin, n’est pourtant pas anodin. Ce n’est pas une fatalité, mais le plus souvent la conséquence d’un décalage biologique.

Chaque nuit, nous enchaînons 4 à 6 cycles de sommeil d’environ 90 minutes. À la fin de chaque cycle, un micro-réveil de 15 à 30 secondes survient naturellement, si court qu’on l’oublie aussitôt. Se réveiller à 3 ou 4 heures du matin signale la fin d’un cycle. Le problème survient lorsque ce réveil s’installe et dépasse les 30 minutes. Il indique souvent une « panne » de mélatonine, l’hormone censée maintenir le sommeil, dont le taux chute trop tôt dans la nuit.

Si vous êtes en « panne » de mélatonine, c’est souvent le signe d’un décalage entre votre rythme de vie et votre biologie. Comme l’explique le Dr Huberman, neuroscientifique américain, sur Instagram : « Il est plus facile de rester éveillé que de se forcer à dormir. » En clair, si votre corps demande le repos à 21h30 mais que vous veillez jusqu’à 23h, vous consommez votre stock de mélatonine avant l’heure. « Certaines personnes sont tout simplement programmées pour s’endormir plus tôt ; leur horloge biologique est en avance. Tenter de repousser l’heure du coucher peut induire ce réveil à 3 h du matin. »

© 123rf

Cela s’explique par votre « phénotype », c’est-à-dire votre profil de dormeur. Beaucoup se couchent tard en pensant être du soir, mais ce réveil à 3 heures du matin les trahit : ils sont en réalité des couche-tôt. En veillant tardivement, vous perturbez la libération de mélatonine et provoquez sa chute prématurée. Le Dr Hyman insiste : « Si vous en avez marre de vous réveiller à 3 h du matin, ne luttez pas contre votre biologie… apprenez à vivre avec. » Pour corriger ce décalage, il suffit de se coucher une heure plus tôt.

Pour ne pas manquer votre fenêtre de sommeil, écoutez les premiers signes de fatigue : bâillements, brouillard mental, paupières lourdes… L’endormissement étant un phénomène progressif (20 à 30 minutes), l’idéal est d’instaurer une routine apaisante : lecture ou tisane, en évitant absolument les écrans. « Exposez-vous à la lumière du matin pour ancrer votre rythme, tamisez les lumières le soir et respectez votre horloge biologique », préconise le Dr Hyman. Enfin, maintenez des horaires réguliers, même le week-end, et consultez un médecin si les troubles persistent.


Source : JDF Santé

La question de 7 mots que tous les anxieux doivent connaître : elle supprime immédiatement l'angoisse

La question de 7 mots que tous les anxieux doivent connaître : elle supprime immédiatement l'angoisse

95% des Français déclarent avoir au moins une grande source de stress ou d’anxiété.


Nous vivons une époque loin d’être apaisante. La pandémie de Covid-19 a laissé place à la guerre en Ukraine, à une inflation galopante, à l’incertitude politique, économique et écologique. Ce contexte a des répercussions directes sur le bien-être mental. Un sondage Ifop révélait en 2022 que 95% des Français sont stressés ou anxieux. Pour pallier à cet état, chacun a recours à différentes méthodes. Le sport, l’amélioration du sommeil, de l’alimentation, la pratique de la méditation ou d’activités culturelles et artistiques… Toutes ont des bienfaits, c’est incontestable. Mais quand l’anxiété est telle qu’elle empêche de dormir et qu’elle grise le quotidien, il faut trouver une autre solution. Les psychologues ont une astuce très simple, que beaucoup de gens ne connaissent pas. Elle se résume en une question.

C’est une question « étrangement réconfortante » prévient le psychologue Jeffrey Bernstein dans un article de Psychology Today repéré par Medium, mais « elle empêche votre cerveau de s’emballer sous l’effet d’une vague angoisse ». Ce qui paralyse souvent les personnes souffrant d’anxiété, c’est le fait de se demander « Et si ? ». Et si la guerre éclatait ? Et si je perdais mon travail ? Et si ma mère tombait malade ? « C’est sidérant de voir comment ces deux petits mots – et si ? – peuvent anéantir notre sérénité en quelques secondes, observe le psychologue. Ces questions alimentent l’incertitude, amplifient les peurs et paralysent notre capacité à penser clairement. Des enfants aux adultes, personne n’est à l’abri de ces mots. »

Pour retrouver la sérénité, il faut remplacer la question « Et si ? » par une autre question, basique, qui ne contient que 7 mots. Cette question à se poser quand on se sent anxieux, c’est : « Quel est le pire qui puisse arriver ? ». Contrairement à ce que l’on peut croire, « cela n’encourage pas les pensées catastrophistes. Bien au contraire : cela permet de se recentrer » défend Jeffrey Bernstein.

© DavisShared/peopleimages.com – stock.adobe.com

En pensant au pire, le cerveau se pose, évalue la réalité précisément – contrairement au brouillard dans lequel il part quand il se demande « et si ? » – et réalise que, même si le pire arrive, il peut survivre. L’humain a peur de l’inconnu mais fait tout pour relever les défis qui s’imposent à lui. C’est inné. De plus, selon les psychologues, quand on a une vision claire de la situation, on a davantage confiance en ses capacités pour y faire face. 

C’est ce principe que doivent se répéter les personnes anxieuses pour avancer et tenter de dépasser leurs craintes les plus profondes. Et si cela ne marche pas ou trop peu, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue qui peut aider à dépasser cet état. Plus on le fait tôt, mieux c’est. Mais il n’est jamais trop tard pour prendre soin de sa santé mentale. À 40, 50, 60 ou même 70 ans, trouver la sérénité et l’apaisement doit être une priorité pour son bien-être personnel.


Source : JDF Santé

La pilule reste la première contraception des Françaises, mais le stérilet au cuivre progresse

La pilule reste la première contraception des Françaises, mais le stérilet au cuivre progresse

Une grande étude nationale dévoile un bouleversement discret mais réel dans les choix contraceptifs des Françaises.


6,7 millions des femmes âgées de 15 à 49 ans utilisent une contraception en France soit 46%. Une nouvelle analyse d’EPI-PHARE, publiée dans The Lancet Regional Health–Europe montre que les pratiques contraceptives ont beaucoup évolué en dix ans. La pilule demeure la méthode la plus répandue, même si elle convainc moins qu’autrefois. Les contraceptifs oraux combinés (contenant à la fois un progestatif et un estrogène) très utilisés au début des années 2010, ont vu leur nombre d’utilisatrices diminuer d’un tiers entre 2012 et 2022. 35% des femmes les utilisent aujourd’hui contre 54% auparavant.

Dans le même temps, d’autres options s’imposent progressivement. Le stérilet au cuivre, méthode sans hormones, connaît une ascension notable chez les femmes : son utilisation a doublé sur cette même période, tout comme celle de la pilule progestative seule. Une femme sur cinq utilise une de ces méthodes contraceptives désormais, surtout les trentenaires. Passé 40 ans, une femme sur deux opte pour le stérilet comme contraception.

Ces choix traduisent une recherche de solutions perçues comme plus simples, mieux tolérées ou plus en adéquation avec les préoccupations actuelles autour des hormones et de leurs effets secondaires. L’évolution du remboursement de certaines pilules ou l’arrivée de nouveaux dispositifs plus adaptés joue aussi un rôle.

Stérilet au cuivre © Olga Yastremska, New Africa, Africa Studio

Les habitudes de prescription changent, elles aussi. Les sages-femmes occupent désormais une place importante dans l’accès à la contraception. Elles assurent 13 % des prescriptions, contre presqu’aucune en 2012, facilitant ainsi le parcours des femmes, notamment dans les territoires où l’accès à un gynécologue reste compliqué. Le recours aux médecins généralistes reste lui aussi très présent, mais le paysage est aujourd’hui plus diversifié qu’il ne l’était il y a dix ans.

L’étude rappelle que certains comportements échappent encore aux statistiques, comme l’usage des préservatifs ou de la contraception d’urgence, seulement partiellement remboursés. Elle souligne également des disparités sociales persistantes : le stérilet, par exemple, est plus utilisé dans les zones les moins défavorisées. Au final, si la pilule reste la méthode numéro un, le paysage contraceptif français s’est nettement diversifié. De plus en plus de femmes explorent d’autres options pour trouver la contraception qui correspond le mieux à leur santé, leur confort… et leurs priorités.


Source : JDF Santé