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La maladie du "pancréas gras" inquiète les médecins : ce signe dans les selles doit alerter

La maladie du "pancréas gras" inquiète les médecins : ce signe dans les selles doit alerter

1 Français sur 5 aurait un pancréas gras, selon une étude.


1 Français sur 5 aurait un pancréas gras, selon une étude.

C’est une maladie dont on parle peu : le pancréas gras, ou « stéatose pancréatique », connaît un regain d’intérêt chez les chercheurs. Il s’agit d’une accumulation excessive de graisse dans le pancréas, une glande qui sécrète des enzymes digestives et des hormones indispensables au fonctionnement du corps. Une revue de la littérature scientifique estime qu’une personne sur 5 en France serait touchée et qu’elle serait plus courante que le diabète de type 2, la pancréatite et le cancer du pancréas réunis.

Interrogé par nos soins sur ce sujet, le Pr Renato Micelli Lupinacci, chirurgien pancréatique est plus nuancé. Il souligne que cette étude bien qu’importante présente des limites : déjà, les chercheurs ne s’entendent pas sur la quantité de graisse nécessaire pour définir un pancréas comme « excessivement gras ». De plus, il n’existe pas de critères standardisés pour diagnostiquer l’infiltration de graisse dans le pancréas. Enfin, il y a un risque que les mêmes groupes de patients aient été étudiés plusieurs fois dans différentes publications, faussant les résultats globaux. Donc à date, « la proportion de personnes atteintes de diverses maladies pancréatiques qui peuvent être attribuées au pancréas gras est inconnue » nous précise le spécialiste.

Comme pour la maladie du foie gras, le pancréas gras est le plus souvent asymptomatique (silencieux) et est souvent découvert par hasard lors d’examens d’imagerie (échographie, scanner, IRM). « S’il y a des symptômes et qu’on arrive à établir un lien de causalité, ceux-ci ne seraient pas spécifiques à proprement parler et seraient liés aux maladies qui pourraient être associées (crises de pancréatite, symptômes de diabète ou de cancer…)« , souligne l’expert.

Schéma d’un pancréas gras © KAMAKSI – stock.adobe.com

Toutefois, lorsque l’accumulation de graisse est telle qu’elle conduit à une insuffisance pancréatique exocrine, un symptôme peut survenir : la stéatorrhée. Il s’agit de la présence de graisse dans les selles. Les selles sont alors « huileuses », pâles, volumineuses, luisantes, très malodorantes et flottent généralement dans la cuvette. Cela indique que le pancréas n’arrive plus à produire suffisamment d’enzymes pour digérer les lipides alimentaires, ce qui constitue un indice important nécessitant une investigation médicale. La question cruciale pour les médecins est de savoir si l’excès de graisse dans le pancréas est la cause directe des maladies pancréatiques (comme la pancréatite aiguë, le diabète, voire même le cancer du pancréas) ou s’il s’agit simplement d’un marqueur qui apparaît en même temps que ces maladies, sans les causer directement. 

Actuellement, les études ne sont pas assez solides pour trancher cette question. C’est pourquoi la recherche est limitée, estime notre interlocuteur. Selon lui, il est urgent d’établir un consensus international sur la définition exacte de la stéatose pancréatique et la meilleure façon de la diagnostiquer. Longtemps considérée comme une simple conséquence de l’obésité, l’accumulation de graisse dans le pancréas doit être vue comme un élément central du développement de nombreuses maladies du pancréas.

Merci au Pr Renato MICELLI LUPINACCI, chirurgien pancréatique, hépato-biliaire et oncologique à l’Hôpital Ambroise-Paré. APHP Université Paris Saclay


Source : JDF Santé

S'endormir en moins de 5 minutes est mauvais signe : un neurologue explique pourquoi

S'endormir en moins de 5 minutes est mauvais signe : un neurologue explique pourquoi

Un endormissement ultra rapide n’est pas un super-pouvoir, bien au contraire.


Nous l’avons tous envié, cet ami ou ce conjoint capable de s’endormir dès que sa tête touche l’oreiller. Dans notre société où le temps est compté et le repos souvent sacrifié, pouvoir glisser instantanément dans un sommeil profond semble être un véritable don. Dans l’inconscient collectif, plus on s’endort vite, plus on gagne de précieuses minutes de sommeil, et plus on est en forme le lendemain. Mais cette croyance populaire serait fausse, selon le Dr Conrado Estol, neurologue.

Il est catégorique : « S’endormir en moins de cinq minutes n’est pas un don, mais un signe de privation chronique de sommeil« , explique-t-il dans le journal espagnol La Nación. Un endormissement trop rapide traduirait un épuisement tel que l’organisme « saisit toute opportunité pour se reposer« . Des études scientifiques, dont l’une publiée dans la revue Sleep Medicine, ont d’ailleurs confirmé qu’un endormissement quasi-immédiat peut signaler un manque chronique de sommeil  ou un sommeil de mauvaise qualité. En clair : on est déjà tellement privé de sommeil ou fatigable que l’on plonge dès qu’on s’allonge. 

Cette privation a un impact physique et cognitif significatif, altérant la concentration et l’immunité. Elle augmente également le risque de maladies telles que la démence et les maladies cardiovasculaires. De plus, cela perturbe le système glymphatique, responsable du « nettoyage » du cerveau pendant la nuit : lorsque cette fonction est moins efficace, cela favorise l’accumulation de déchets cérébraux et de protéines comme le peptide bêta-amyloïde, lié à la maladie d’Alzheimer.

Phases de sommeil © microone – 123RF

La durée idéale pour s’endormir se situe généralement entre 10 et 20 minutes. Si vous vous endormez dans cette fenêtre, cela indique que vous êtes suffisamment fatigué pour dormir, mais pas au point d’être en privation chronique.

Quant au temps total de sommeil, les études scientifiques et les médecins confirment qu’entre 7 et 9 heures de sommeil est la durée optimale. Pour avoir un sommeil réparateur, le Dr Estol conseille de maintenir des horaires de coucher et de lever réguliers, d’éviter le stress, la caféine et l’alcool en soirée, et de limiter les siestes dans la journée à moins de 30 minutes.


Source : JDF Santé

Lait de poule : la boisson santé de l'hiver

Lait de poule : la boisson santé de l'hiver

Boisson adorée de nos grands-mères, le lait de poule réchauffe et éloigne les virus de l’hiver.


Remède bien connu de nos grands-mères, le lait de poule (appelé en anglais « eggnog ») est une recette anglo-américaine prescrit depuis le XVIIIe siècle par les médecin à leurs patients pour lutter contre les maladies de la sphère ORL et la fatigue hivernale. Particulièrement associée aux fêtes de Noël, cette boisson ancestrale serait très intéressante pour la santé. La version classique du lait de poule contient du lait bouilli dans lequel on ajoute une gousse de vanille fendue en deux, une pincée de cannelle en poudre (ou une pincée de noix de muscade), un jaune d’œuf de poule (choisissez un œuf bio, frais et de provenance sûre pour éviter le risque de salmonelles) et une cuillère de miel. Attention, il existe des dizaines de variantes du lait de poule. Certaines contiennent du sucre blanc, de la crème fraîche, d’autres de l’alcool (whisky, bourbon ou rhum) ou de la fleur d’oranger.

Le lait de poule a principalement 4 bienfaits pour la santé. Il est excellent contre les microbes de l’hiver comme « le rhume » ou en cas « de nez bouche », conseille Alix Lefief-Delcourt dans son livre « Les meilleurs remèdes santé d’Antan » (Edition Eyrolles). La chaleur et l’humidité dégagée par les liquides chauds peuvent aider à dégager vos voies nasales et soulager la congestion nasale. Bu le soir, le lait de poule favorise l’endormissement. Le lait contient du tryptophane, un acide aminé impliqué dans la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. 

Il est aussi idéal pour renforcer son système immunitaire. Le miel a des vertus antimicrobiennes et immunostimulantes. « De ce fait, le miel booste l’énergie, nourrit les muscles et le cerveau grâce à leurs vertueux glucides (fructose et glucose, mais aussi maltose, turanose, nigérose, leucrose…). Le miel est également une source particulièrement importante d’antioxydants, majoritairement des flavonoïdes. Son intérêt est croissant durant l’hiver car il participe au renforcement des défenses naturelles, au côté de l’effet prébiotique », nous explique Catherine Flurin, apicultrice et apithérapeute.

Eggnog (ou lait de poule) © liudmilachernetska – 123RF

La cannelle contenue dans le lait de poule (surtout la cannelle de Ceylan) a des effets tonifiants et stimulants, ce qui contribue à lutter contre la fatigue physique ou morale. « Aussi, boire chaud permet de se réchauffer de l’intérieur et nous apaise, particulièrement le matin ou en fin de journée« , nous précisait Sophie Benabi, experte en ayurvéda, dans une précédente interview. Sa richesse en protéines (6g par portion) favorise la récupération musculaire. Enfin, le lait de poule est une alternative intéressante au café et au thé qui sont excitants et qui participent à un état de nervosité. 

De par sa teneur élevée en glucides et lipides, cette boisson reste très riche et calorique (une tasse de 20 cl contient environ 180 calories), donc on n’en boit pas tous les jours, mais occasionnellement, en cas de grand froid par exemple. Le lait de poule est à limiter en cas de cholestérol ou aux personnes atteintes de diabète. Les personnes immunodéprimées doivent demander l’avis de leur médecin avant de consommer du lait de poule. Enfin, l’œuf étant peu cuit, cette boisson ne convient pas aux femmes enceintes. 


Source : JDF Santé

Une tempête de glace peut paralyser un pays : voici le scénario le plus probable en France selon les météorologues

Une tempête de glace peut paralyser un pays : voici le scénario le plus probable en France selon les météorologues

On se souvient de l’hiver 2010…


On se souvient de l’hiver 2010…

Phénomène météorologique bien connu, une tempête de glace (ou « ice storm ») se produit lorsque de la pluie ou des gouttes de neige tombent sur des surfaces déjà gelées. La pluie, par exemple, est encore liquide quand elle rencontre le sol, mais elle gèle aussitôt à l’impact, formant une couche de glace sur tout ce qu’elle touche : routes, arbres, câbles électriques. C’est la version « extrême » du verglas : le principal danger réside dans la formation rapide d’une couche de glace très glissante, qui peut transformer les routes en patinoires et les infrastructures en pièges invisibles.

La France n’a pas connu de véritable tempête de glace depuis l’hiver 2010, qui avait recouvert une bonne partie du nord du pays. Depuis, nos hivers sont généralement moins froids, probablement à cause du réchauffement climatique. Mais il ne faut pas se croire à l’abri : ce phénomène reste rare, mais extrêmement intense. Ce n’est pas juste quelques routes glissantes, mais un événement capable de paralyser tout un territoire, de couper le chauffage et l’électricité, et même de menacer des vies. Quand la glace tombe du ciel, mieux vaut être prêt et rester au chaud. 

Si le risque de tempête de glace existe toujours, il semble que la situation cette année soit moins alarmante que prévu. En effet, les prévisions saisonnières pour l’hiver 2025‑2026, proposées par plusieurs experts et services météorologiques, tendent à indiquer un hiver plus doux que la normale. Selon Météo-France, « le scénario le plus probable est une tendance à la douceur, et non une tempête de glace généralisée sur plusieurs jours« . Toutefois, les météorologues suggèrent qu’il y aura très probablement des épisodes froids ponctuels, des pluies verglaçantes et des chutes de neige dans certaines régions. 

Schéma d’une pluie verglaçante © Météo-France

Les autorités et services météo continuent de suivre la situation de près, mais pour l’instant, les risques de paralysie à l’échelle nationale sont faibles. 

De manière générale, il est prudent d’être vigilant face à tout épisode froid, car la rapidité de la formation de la glace exige une préparation et une réactivité immédiates pour éviter les accidents et les coupures de services essentiels.


Source : JDF Santé

60 000 femmes ont ce stérilet : il entraîne un risque "accru" de grossesse extra-utérine, alerte l'ANSM

60 000 femmes ont ce stérilet : il entraîne un risque "accru" de grossesse extra-utérine, alerte l'ANSM

Une grossesse extra-utérine (GEU) peut mettre en danger la vie des femmes et réduire leurs chances d’avoir un enfant.


Les femmes sont de plus en plus nombreuses à opter pour le stérilet comme méthode contraceptive. C’est une contraception reconnue comme efficace par les professionnels de santé et qui présente l’avantage de ne pas pouvoir être oubliée, contrairement à la pilule contraceptive. Pour autant, comme tout dispositif médical, le stérilet n’est pas dénué de risque. Un nouveau méfait, très sérieux, a été mis évidence dans une étude commandée par l’Agence nationale du médicament (ANSM) et publiée le 25 novembre dans le New England Journal of Medicine Evidence.

Selon les analyses menées par l’ANSM avec EPI-PHARE, un stérilet commercialisé par le laboratoire Bayer, est associé à un risque « accru » de grossesse extra-utérine en comparaison aux autres stérilets utilisés en France. Lorsqu’une grossesse survient malgré ce stérilet, elle a davantage de chances de s’implanter en dehors de l’utérus, le plus souvent dans une trompe. Une information d’autant plus importante qu’on estime aujourd’hui en France, entre 55 000 et 60 000 le nombre de femmes qui portent encore ce stérilet, majoritairement des femmes n’ayant jamais accouché.

Ce stérilet est le stérilet hormonal Jaydess, c’est le moins dosé au au lévonorgestrel. Selon l’ANSM, il expose à un risque de GEU deux à trois supérieur à celui observé avec les autres stérilets (hormonaux et au cuivre). Ces nouveaux résultats confirment ceux d’études précédentes, une étude suédoise en 2022 et une étude danoise en 2023. Une grossesse extra-utérine n’est pas anodine. L’œuf se développe dans la trompe, qui peut se distendre puis se rompre ce qui peut provoquer une hémorragie dans l’abdomen. En France, on en recense environ 13 300 par an, soit 2 pour 100 naissances. C’est une urgence gynécologique qui peut « mettre en danger la vie » de la patiente rappelle l’ANSM, et, si elle tarde à être diagnostiquée, réduire ses chances d’avoir un enfant plus tard.

© 123rf-fancytapis

L’ANSM, chargée de la sécurité des médicaments et des produits de santé, rappelle qu’une contraception efficace — stérilet compris — réduit le risque de grossesse, et donc celui de grossesse extra-utérine. Le problème survient uniquement lorsqu’une grossesse « échappe » à la contraception. Dans ce cas précis, elle a plus de chances d’être extra-utérine avec un stérilet que chez une femme utilisant une autre méthode ceontraceptive.

Pour les utilisatrices porteuses de Jaydess, l’agence ne recommande pas de retrait systématique. Le dispositif peut être conservé jusqu’à la date prévue, à condition d’être bien informée et de « consulter rapidement » en cas de signe inhabituel : retard de règles, test de grossesse positif, douleurs dans le bas-ventre, souvent d’un seul côté, parfois intenses, saignements vaginaux. En présence d’un ou de plusieurs de ces symptômes, il existe un risque de rupture de la trompe.

Celles qui souhaitent changer de contraception peuvent se tourner vers d’autres stérilets, en cuivre ou hormonaux, dont le profil de sécurité est mieux établi. Le stérilet Jaydess n’est plus commercialisé depuis novembre 2024 mais certains peuvent encore être disponibles dans des pharmacies de ville jusqu’en février 2027. Les dispositifs en place restent fonctionnels, à condition d’assurer un suivi attentif et de ne pas ignorer les signaux d’alerte.


Source : JDF Santé

Cette boisson ultra-simple nettoie le foie et réduit la glycémie en 28 jours

Cette boisson ultra-simple nettoie le foie et réduit la glycémie en 28 jours

En réduisant l’inflammation du foie, cette infusion antioxydante permet à l’organisme de mieux filtrer le sucre et d’éviter les pics de glycémie.


Coup de fatigue à 11 h, fringales incontrôlables, envies de dormir écrasantes après le déjeuner… Ce sont des signes que votre glycémie joue aux montagnes russes. Ce taux de sucre dans le sang est le carburant de l’organisme, mais en excès, il devient toxique pour les tissus. La glycémie doit être régulée. On peut le faire via l’alimentation et en s’aidant de certaines solutions issues des médecines naturelles. Parmi elles, une magnifique fleur bleue, utilisée en infusion, peut être une précieuse alliée.

Les chercheurs qui ont étudié ses bienfaits sont partis de rats dont le métabolisme a été volontairement perturbé pour imiter une mauvaise santé humaine. « La dyslipidémie (une concentration anormale de graisses et de cholestérol dans le sang, ndlr) a été induite chez les rats par un régime riche en graisses » expliquent-ils dans leur étude. Les rats présentaient « une glycémie supérieure à 250 mg/dL et un taux de cholestérol sérique ≥ 200 mg/dL ». Durant 28 jours, les scientifiques ont observé si un extrait de la fameuse fleur corrigeait ces déséquilibres.

D’après les résultats, la fleur a bien permis « de réduire la glycémie des rats ». Comment ? Chez les sujets diabétiques, le foie est agressé et dysfonctionnel : « L’insulinorésistance provoque une surproduction de glucose par le foie, contribuant à l’hyperglycémie » arguent les scientifiques. Le foie est « particulièrement vulnérable au stress oxydatif induit par l’hyperglycémie ». C’est là que la fleur intervient : en apportant une dose massive d’antioxydants, elle calme l’inflammation du foie et l’aide à filtrer correctement le sucre. Cette fameuse fleur est la fleur de pois papillon (Clitoria ternatea).

Clitoria ternatea © Tan – stock.adobe.com

Originaire d’Indonésie, cette fleur agit comme un réparateur cellulaire. Comme le rappellent les auteurs de l’étude « elle est reconnue pour ses propriétés bénéfiques, notamment anti-inflammatoires, antioxydantes, antidiabétiques, antidyslipidémiques, antibiotiques et hépatoprotectrices ». En nettoyant le foie de son stress oxydatif, elle lui permet de cesser de produire du sucre en excès, rétablissant son équilibre. En infusion, la fleur de pois papillon donne une jolie couleur bleue à l’eau grâce aux anthocyanes qu’elle contient. On l’appelle ainsi « matcha bleu ».

Pour la préparer, c’est très simple : compter 4 à 6 fleurs pour 200 ml d’eau chaude. Laisser infuser 5 à 10 minutes, filtrer et boire une à deux tasses par jour. Si vous ajoutez un filet de jus de citron, l’acidité va modifier le pH de l’eau et la boisson virera instantanément au violet éclatant. La fleur de pois papillon est vendue en herboristerie. Vérifiez la composition car toutes les appellations « matcha bleu » ne contiennent pas forcément la fleur de pois papillon. Par précaution, les spécialistes déconseillent sa prise aux femmes enceintes et allaitantes, et sur le long terme.


Source : JDF Santé