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Mal de gorge : le remède express de cette nutritionniste le fait passer en 10 minutes

Mal de gorge : le remède express de cette nutritionniste le fait passer en 10 minutes

Le mal de gorge est un symptôme très fréquent à l’arrivée de l’hiver. Plusieurs solutions naturelles peuvent le soulager à commencer par un remède très simple partagé par une nutritionniste. Il ne suffit que de trois ingrédients de cuisine pour le réaliser.


Vous avez la voix qui déraille ? La gorge chaude, qui pique et qui fait mal ? C’est la saison des virus. Sans forcément avoir de rhume ou de grippe, on peut aisément avoir mal à la gorge lorsque les températures baissent. « L’autre matin, je me suis réveillée avec un mal de gorge, pas vraiment malade, mais j’avais vraiment très mal », raconte Maty Harrington, nutritionniste. C’est alors que l’experte en nutrition s’est rappelée d’une vieille recette de grand-mère que sa mère lui préparait quand elle était jeune.

À cette période de l’année, les ORL constatent une hausse nette des irritations de la gorge liée au froid, mais aussi à l’air sec des logements chauffés. La majorité de ces douleurs ne sont pas dues à une infection bactérienne, mais à une inflammation des muqueuses. Le simple passage du froid extérieur à la chaleur intérieure suffit à les fragiliser, tout comme la fatigue. Une boisson chaude peut alors apporter un soulagement rapide à la gorge grâce à sa chaleur humide.

La nutritionniste partage son remède « miracle » qui soulage instantanément les gorges enflammées. « Je ne plaisante pas, une heure plus tard, je n’avais plus du tout la gorge irritée », précise-t-elle dans une vidéo. L’ingrédient phare de ce remède c’est le clou de girofle. Avec lui, elle réalise une boisson qui fait office d’excellent « stimulant immunitaire et un super antiviral » et qui a une action purifiante et assainissante. Depuis longtemps, le clou de girofle (issu du giroflier) est utilisé en phytothérapie pour son effet antiseptique.

Le clou de girofle fait partie des épices les plus riches en antioxydants. Son composé principal, l’eugénol, est largement étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, ce qui explique son utilisation traditionnelle dans les douleurs dentaires et les irritations de la sphère ORL. Une revue publiée dans Phytotherapy Research rappelle qu’il présente aussi un léger effet anesthésiant, capable de réduire temporairement la sensation de brûlure dans la gorge.

Il s’utilise en version « séchée » (comme en cuisine), mais aussi en huile. L’avantage de l’huile est qu’elle est très concentrée en eugénol, une molécule anti-infectieuse, antibactérienne et anti-inflammatoire. Pour créer sa concoction « magique », l’experte verse de l’eau chaude sur un petit morceau de gingembre finement coupé (pour une tasse, elle utilise 2,5 cm de racine), un bâton de cannelle et 4 à 6 clous de girofle séchés. Elle laisse infuser le mélange pendant 10 minutes avant de le filtrer et de le servir comme une tasse de thé normale. Si le goût vous déplaît, il est possible d’y ajouter un peu de jus de citron et une cuillère de miel.

Le gingembre, riche en gingérols, possède aussi des propriétés anti-inflammatoires reconnues. La cannelle contient des polyphénols intéressants pour leurs effets antimicrobiens. L’association des trois ingrédients crée une infusion chaude qui peut aider à apaiser la gorge irritée tout en favorisant une hydratation suffisante, indispensable pour calmer l’inflammation. Les ORL rappellent qu’il est également utile d’humidifier l’air intérieur et de boire régulièrement pour limiter les irritations répétées. Attention toutefois à l’huile de clou de girofle, il faut l’utiliser en quantité limitée sur une courte période (maximum 7 jours). L’huile de clou de girofle est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 6 ans et en cas d’insuffisance hépatique.


Source : JDF Santé

Arrêt maladie : attention, les contrôles se font aussi à distance maintenant

Arrêt maladie : attention, les contrôles se font aussi à distance maintenant

L’Assurance maladie peut désormais vérifier un arrêt de travail à distance. Les assurés malades doivent être vigilants car ils peuvent être convoqués par SMS, mail ou courrier.


À partir de décembre 2025, un nouveau mode de contrôle des arrêts maladie entre en vigueur. Désormais, les salariés malades arrêtés par leur médecin peuvent être contrôlés à distance en visioconférence, en plus des contrôles classiques en présentiel. Ce dispositif est généralisé après trois mois d’expérimentation en Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie. Objectif : fluidifier les échanges et éviter des déplacements parfois difficiles lorsque la santé est fragile.

Concrètement, les assurés peuvent être convoqués par SMS, mail ou courrier. Deux rappels sont envoyés, puis, le jour du rendez-vous, il suffit de se connecter depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur pour échanger avec un médecin-conseil. L’entretien se déroule sur une plateforme sécurisée et permet de vérifier que l’arrêt est justifié, exactement comme lors d’un contrôle en face-à-face.

Pour de nombreuses salariées, ce contrôle à distance pourrait représenter un vrai allègement : plus besoin de traverser la ville en pleine convalescence, de conduire avec une douleur chronique ou d’organiser une garde d’enfant dans l’urgence. L’Assurance maladie insiste cependant : les règles restent les mêmes. L’assuré doit être joignable aux horaires prévus, respecter les obligations de sortie et pouvoir présenter les justificatifs nécessaires. Un refus de contrôle, qu’il soit en visioconférence ou en présentiel, peut entraîner la suspension des indemnités journalières.

Le dispositif reste souple. Si la personne ne peut pas se connecter, ne souhaite pas utiliser la vidéo ou si le médecin estime qu’un examen physique est indispensable, un rendez-vous en cabinet est automatiquement proposé. Ce télécontrôle peut également s’appliquer en cas d’accident du travail, de maladie professionnelle ou dans certaines demandes d’invalidité.

Cette modernisation arrive dans un contexte où les arrêts liés au stress, à l’anxiété ou à l’épuisement professionnel augmentent, touchant particulièrement les femmes actives. Pour elles, limiter les déplacements durant un arrêt constitue un véritable confort, mais certaines s’inquiètent d’un risque de surveillance perçue comme plus constante. L’Assurance maladie rappelle que les exigences, les garanties et les objectifs restent identiques, quel que soit le mode de contrôle. Reste à voir si cette nouvelle pratique permettra d’alléger les démarches, d’améliorer les échanges et de réduire les tensions souvent ressenties lors d’un contrôle médical. 


Source : JDF Santé

C'est la "soupe du sommeil" par excellence : elle fait dormir plus vite

C'est la "soupe du sommeil" par excellence : elle fait dormir plus vite

Elle favorise la production de mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir.


Elle favorise la production de mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir.

Le dîner est le dernier repas de la journée et son contenu peut avoir un impact favorable ou défavorable sur la qualité de notre sommeil. On le sait, les repas lourds, gras ou trop épicés mobilisent la digestion pendant des heures et perturbent le sommeil. Au contraire, certains aliments agissent comme des alliés naturels pour l’endormissement, grâce à leur profil nutritionnel spécifique qui prépare le corps et l’esprit au repos.

Ces aliments sont intéressants car ils sont riches en tryptophane, « un acide aminé essentiel que le corps utilise pour synthétiser la sérotonine, le neurotransmetteur régulateur de l’humeur et du sommeil, ensuite converti en mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir« , explique Samantha Cassetty, nutritionniste et auteure du livre « Sugar Shock » (éd. Hearst Home). Pour que ce processus soit optimal, le tryptophane a besoin d’aide : des glucides complexes sont nécessaires pour lui permettre de franchir la barrière hémato-encéphalique et d’atteindre le cerveau. 

La meilleure stratégie pour favoriser le sommeil est d’intégrer ces nutriments dans un repas chaud, réconfortant et facile à digérer : une soupe. La « soupe du sommeil » par excellence est celle qui combine les lentilles corail, très riches en tryptophane, et la patate douce, un super légume-racine qui contient des glucides complexes et des fibres douces très faciles à digérer.

Soupe de lentilles corail © sissoupitch – stock.adobe.com

Pour maximiser les effets, on peut y parsemer une petite poignée de graines de courge, reconnues pour être une excellente source de tryptophane et de magnésium qui aide à calmer le cerveau, ainsi qu’une cuillère de levure maltée, source exceptionnelle de vitamine B, directement impliquée dans l’endormissement.  

La nutritionniste recommande de manger cette soupe 2 à 3 heures avant de se coucher, ce qui permet au processus de conversion de la mélatonine d’être en cours juste au moment de se glisser sous la couette, et au processus de digestion d’être quasiment terminé. « Le corps humain n’est pas fait pour digérer en position couchée« , souligne l’experte. 


Source : JDF Santé

La santé mentale des femmes se dégrade au travail : elles prennent 2 fois plus d'antidépresseurs que les hommes

La santé mentale des femmes se dégrade au travail : elles prennent 2 fois plus d'antidépresseurs que les hommes

Elles sont particulièrement exposées au stress, à la surcharge et au recours aux traitements.


En France, près d’un actif sur dix vit avec une pathologie mentale ou suit un traitement psychotrope (antidépresseurs ou anxiolytiques). Ce chiffre augmente d’année en année. Les diagnostics progressent, les troubles sévères – notamment les addictions – explosent, et les jeunes sont de plus en plus touchés. Mais ce ne sont pas les seuls. Les femmes ont aussi une sante mentale qui se fragilise au travail. C’est ce que montre une étude menée par Asterès pour les Acteurs de la French Care et la MGEN, publiée le 25 novembre.

Sur 31 millions d’actifs en France, 1,5 million ont une maladie psychiatrique diagnostiquée et 1,9 million prennent un médicament psychiatrique, sans affection longue durée (ALD) ni hospitalisation. Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à prendre de tels médicaments : 675 000 femmes prennent des antidépresseurs contre 314 000 hommes ; et 434 000 prennent des anxiolytiques contre 254 000 hommes. Ces médicaments, qui agissent sur le cerveau et l’humeur sont souvent pris pour « tenir » face au stress ou aux tensions du quotidien. Entre 30 et 49 ans, leur consommation d’antidépresseurs est même 2,7 fois plus élevée. Cette surreprésentation s’explique par l’accumulation de facteurs professionnels, familiaux et personnels, mais aussi par un accès parfois insuffisant à un accompagnement spécialisé. Les hommes sont davantage concernés par les troubles addictifs et les troubles psychotiques.

20% des arrêts maladie sont désormais liés à la santé mentale

L’étude évalue à près de 25 milliards d’euros par an le coût global de ces troubles pour la société. Ce montant inclut les soins, les arrêts maladie et les conséquences pour les entreprises, confrontées à la fatigue, au décrochage et à l’absentéisme. Près de 20% des arrêts maladie sont désormais liés à la santé mentale, et un salarié sur deux dit avoir vécu une situation de stress intense au cours de sa carrière. Au-delà des chiffres, les facteurs de mal-être sont bien identifiés : surcharge de travail, tensions prolongées, solitude en télétravail, pression du quotidien, manque de reconnaissance ou difficultés à demander de l’aide. Autant d’éléments qui favorisent l’anxiété, les troubles du sommeil, l’épuisement et, parfois, la dépression.

Face à ce constat, les Acteurs de la French Care appellent à une évolution des pratiques. Ils plaident pour un dépistage plus précoce, une meilleure formation des managers, davantage d’espaces de dialogue autour de la santé mentale et un renforcement de la présence des psychologues du travail. Ils soulignent aussi l’importance d’un retour progressif après un arrêt, pour éviter les rechutes.

Enfin, l’étude rappelle que certaines solutions simples peuvent aider à réduire les symptômes, comme la pratique régulière d’une activité physique, qui diminue en moyenne de 30 % les troubles anxieux et dépressifs. Pour les auteurs, la santé mentale doit désormais être considérée comme un pilier essentiel de la vie professionnelle. Et tant qu’elle restera fragilisée, les femmes continueront de payer un lourd tribut au stress et à l’épuisement.


Source : JDF Santé

La maladie du "pancréas gras" inquiète les médecins : ce signe dans les selles doit alerter

La maladie du "pancréas gras" inquiète les médecins : ce signe dans les selles doit alerter

1 Français sur 5 aurait un pancréas gras, selon une étude.


1 Français sur 5 aurait un pancréas gras, selon une étude.

C’est une maladie dont on parle peu : le pancréas gras, ou « stéatose pancréatique », connaît un regain d’intérêt chez les chercheurs. Il s’agit d’une accumulation excessive de graisse dans le pancréas, une glande qui sécrète des enzymes digestives et des hormones indispensables au fonctionnement du corps. Une revue de la littérature scientifique estime qu’une personne sur 5 en France serait touchée et qu’elle serait plus courante que le diabète de type 2, la pancréatite et le cancer du pancréas réunis.

Interrogé par nos soins sur ce sujet, le Pr Renato Micelli Lupinacci, chirurgien pancréatique est plus nuancé. Il souligne que cette étude bien qu’importante présente des limites : déjà, les chercheurs ne s’entendent pas sur la quantité de graisse nécessaire pour définir un pancréas comme « excessivement gras ». De plus, il n’existe pas de critères standardisés pour diagnostiquer l’infiltration de graisse dans le pancréas. Enfin, il y a un risque que les mêmes groupes de patients aient été étudiés plusieurs fois dans différentes publications, faussant les résultats globaux. Donc à date, « la proportion de personnes atteintes de diverses maladies pancréatiques qui peuvent être attribuées au pancréas gras est inconnue » nous précise le spécialiste.

Comme pour la maladie du foie gras, le pancréas gras est le plus souvent asymptomatique (silencieux) et est souvent découvert par hasard lors d’examens d’imagerie (échographie, scanner, IRM). « S’il y a des symptômes et qu’on arrive à établir un lien de causalité, ceux-ci ne seraient pas spécifiques à proprement parler et seraient liés aux maladies qui pourraient être associées (crises de pancréatite, symptômes de diabète ou de cancer…)« , souligne l’expert.

Schéma d’un pancréas gras © KAMAKSI – stock.adobe.com

Toutefois, lorsque l’accumulation de graisse est telle qu’elle conduit à une insuffisance pancréatique exocrine, un symptôme peut survenir : la stéatorrhée. Il s’agit de la présence de graisse dans les selles. Les selles sont alors « huileuses », pâles, volumineuses, luisantes, très malodorantes et flottent généralement dans la cuvette. Cela indique que le pancréas n’arrive plus à produire suffisamment d’enzymes pour digérer les lipides alimentaires, ce qui constitue un indice important nécessitant une investigation médicale. La question cruciale pour les médecins est de savoir si l’excès de graisse dans le pancréas est la cause directe des maladies pancréatiques (comme la pancréatite aiguë, le diabète, voire même le cancer du pancréas) ou s’il s’agit simplement d’un marqueur qui apparaît en même temps que ces maladies, sans les causer directement. 

Actuellement, les études ne sont pas assez solides pour trancher cette question. C’est pourquoi la recherche est limitée, estime notre interlocuteur. Selon lui, il est urgent d’établir un consensus international sur la définition exacte de la stéatose pancréatique et la meilleure façon de la diagnostiquer. Longtemps considérée comme une simple conséquence de l’obésité, l’accumulation de graisse dans le pancréas doit être vue comme un élément central du développement de nombreuses maladies du pancréas.

Merci au Pr Renato MICELLI LUPINACCI, chirurgien pancréatique, hépato-biliaire et oncologique à l’Hôpital Ambroise-Paré. APHP Université Paris Saclay


Source : JDF Santé

S'endormir en moins de 5 minutes est mauvais signe : un neurologue explique pourquoi

S'endormir en moins de 5 minutes est mauvais signe : un neurologue explique pourquoi

Un endormissement ultra rapide n’est pas un super-pouvoir, bien au contraire.


Nous l’avons tous envié, cet ami ou ce conjoint capable de s’endormir dès que sa tête touche l’oreiller. Dans notre société où le temps est compté et le repos souvent sacrifié, pouvoir glisser instantanément dans un sommeil profond semble être un véritable don. Dans l’inconscient collectif, plus on s’endort vite, plus on gagne de précieuses minutes de sommeil, et plus on est en forme le lendemain. Mais cette croyance populaire serait fausse, selon le Dr Conrado Estol, neurologue.

Il est catégorique : « S’endormir en moins de cinq minutes n’est pas un don, mais un signe de privation chronique de sommeil« , explique-t-il dans le journal espagnol La Nación. Un endormissement trop rapide traduirait un épuisement tel que l’organisme « saisit toute opportunité pour se reposer« . Des études scientifiques, dont l’une publiée dans la revue Sleep Medicine, ont d’ailleurs confirmé qu’un endormissement quasi-immédiat peut signaler un manque chronique de sommeil  ou un sommeil de mauvaise qualité. En clair : on est déjà tellement privé de sommeil ou fatigable que l’on plonge dès qu’on s’allonge. 

Cette privation a un impact physique et cognitif significatif, altérant la concentration et l’immunité. Elle augmente également le risque de maladies telles que la démence et les maladies cardiovasculaires. De plus, cela perturbe le système glymphatique, responsable du « nettoyage » du cerveau pendant la nuit : lorsque cette fonction est moins efficace, cela favorise l’accumulation de déchets cérébraux et de protéines comme le peptide bêta-amyloïde, lié à la maladie d’Alzheimer.

Phases de sommeil © microone – 123RF

La durée idéale pour s’endormir se situe généralement entre 10 et 20 minutes. Si vous vous endormez dans cette fenêtre, cela indique que vous êtes suffisamment fatigué pour dormir, mais pas au point d’être en privation chronique.

Quant au temps total de sommeil, les études scientifiques et les médecins confirment qu’entre 7 et 9 heures de sommeil est la durée optimale. Pour avoir un sommeil réparateur, le Dr Estol conseille de maintenir des horaires de coucher et de lever réguliers, d’éviter le stress, la caféine et l’alcool en soirée, et de limiter les siestes dans la journée à moins de 30 minutes.


Source : JDF Santé