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Vaccin contre la grippe : "Le défi est d'aller chercher les plus de 65 ans"

Vaccin contre la grippe : "Le défi est d'aller chercher les plus de 65 ans"

Malgré un bon démarrage de campagne, les seniors restent les plus difficiles à convaincre.


Cette année encore, la campagne de vaccination antigrippale a bien commencé : plus de 8 millions de doses ont déjà été injectées, souvent directement en pharmacie. Pourtant, un point inquiète les professionnels : les 65 ans et plus, pourtant les plus vulnérables face à la grippe, ne se vaccinent pas assez. Selon les données de Santé publique France, leur couverture vaccinale stagne autour de 60%, alors que près d’une hospitalisation sur deux liée à la grippe concerne cette tranche d’âge.

Sur le terrain, les pharmaciens voient revenir les mêmes hésitations. Certains seniors redoutent de « tomber malades après le vaccin ». D’autres estiment qu’ils « n’en ont pas besoin » ou qu’ils « ont toujours fait sans ». Les enquêtes nationales montrent d’ailleurs que, parmi les personnes âgées non vaccinées, plus de 40% estiment que le vaccin est « inutile ». La lassitude post-Covid joue également un rôle : beaucoup ont l’impression d’avoir été trop sollicités ces dernières années. « Le défi des équipes officinales est d’aller chercher les personnes de 65 ans et plus et de les convaincre de l’importance de la vaccination » a indiqué David Syr, directeur général de GERS Data, auprès du Quotidien du pharmacien.

Pourtant, jamais les officines n’ont autant facilité l’accès à la vaccination. Aujourd’hui, une simple visite suffit pour recevoir sa dose, sans rendez-vous, chez un pharmacien. On y croise souvent des personnes qui n’auraient pas pris le temps de consulter ailleurs. Mais, malgré cette accessibilité, convaincre les plus fragiles reste difficile, alors même que ce sont eux qui risquent le plus une pneumonie, une hospitalisation ou une décompensation d’une maladie chronique.

Vaccin grippe 2025 © SEBA/SIPA (publiée le 25/11/2025)

Comment créer le déclic ? Dans la pratique, quelques minutes pour répondre aux doutes, rappeler que la grippe n’a rien d’un simple rhume et qu’elle peut entraîner des complications graves après 65 ans, suffisent parfois à lever les freins. Aborder le sujet lors de la délivrance d’un traitement chronique peut aussi faire toute la différence : la personne est là, disponible, et ouverte à la discussion.

La famille a également un rôle clé. Une discussion autour d’un repas, un rappel bienveillant ou même proposer d’accompagner un parent à la pharmacie peut encourager à franchir le pas. La vaccination protège la personne âgée, mais aussi ses proches, petits-enfants compris. Et éviter une grippe sévère, c’est éviter des semaines de fatigue, une hospitalisation évitable, ou parfois pire.

Cette année, le défi est clair : maintenir la dynamique de la campagne… et convaincre celles et ceux qui en ont le plus besoin.


Source : JDF Santé

Je suis psychiatre : voici la technique qui tue les pensées négatives en 15 secondes

Je suis psychiatre : voici la technique qui tue les pensées négatives en 15 secondes

On force le cerveau à se dire « tout va bien, nous sommes en sécurité, alors calmons-nous ».


L’anxiété est devenue une réalité quotidienne pour beaucoup, et ses conséquences sur notre corps et notre esprit sont bien réelles. Le  Dr Daniel Amen, psychiatre et spécialiste en imagerie cérébrale, met en garde contre les niveaux élevés de cortisol (l’hormone du stress) qui peuvent endommager le cerveau et favoriser l’accumulation de graisse abdominale. « On vit dans une société chroniquement stressée et disposer d’une stratégie efficace de gestion du stress n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue pour préserver notre santé globale« . 

Dans une interview accordée à Fox News Digital, le psychiatre propose une approche simple et rapide pour reprendre le contrôle. Plutôt que de fuir une situation anxiogène, comme une crise de panique, il insiste sur l’importance de rester présent et de s’engager dans une pratique qui envoie un signal clair de sécurité à votre cerveau. 

Selon lui, la méthode la plus simple et la plus puissante est la respiration profonde par le ventre appelée la « respiration diaphragmatique ». Le secret de cette respiration tient dans un rythme précis qui déclenche une « réponse de relaxation automatique ». Cette technique de 15 secondes est la suivante : inspirer profondément (en remplissant le ventre) pendant 4 secondes ; maintenir la respiration pendant une seconde et demie ; expirer lentement et complètement pendant 8 secondes, puis retenir sa respiration pendant une seconde et demie.

Principe de la respiration diaphragmatique © Journal des Femmes Santé

En allongeant l’expiration pour qu’elle soit deux fois plus longue que l’inspiration, on donne le message inverse à la réaction de « combat ou de fuite » et on force le cerveau à se dire « tout va bien, nous sommes en sécurité, alors calmons-nous ». Effectuer ce cycle quatre à six fois les jours de gros stress permet non seulement de calmer l’esprit, mais aussi de ralentir son rythme cardiaque et d’améliorer la santé cardiovasculaire. En complément de cette respiration, le Dr Amen encourage à « tuer les pensées négatives automatiques » (les interprétations rapides, souvent irréalistes ou pessimistes, qui surgissent spontanément dans l’esprit en réaction à une situation) grâce à une rapide vérification mentale.

Par exemple, après avoir commis une petite erreur au travail, la pensée négative automatique serait : « j’ai tout gâché, je suis incompétente et je vais être renvoyée« . Concrètement, la prochaine fois qu’une pensée négative vous assaille, arrêtez-vous et posez-vous ces deux questions : « Quelles sont les preuves qui soutiennent cette pensée (faits réels, pas sentiments) », « Quelles sont les preuves qui contredisent cette pensée ? » (faits réels, réalisations). Dans 99% du temps, vous verrez que vos pensées négatives sont infondées et irrationnelles. 


Source : JDF Santé

Stop aux bactéries fécales : voici à quelle fréquence il faut laver son pyjama, selon les médecins

Stop aux bactéries fécales : voici à quelle fréquence il faut laver son pyjama, selon les médecins

Plus vrai encore en cas de transpiration nocturne.


Durant le sommeil, le corps libère entre 200 et 500 ml de sueur, en plus du sébum et des cellules mortes. Autant de substances qui s’accumulent et créent un terrain idéal pour la prolifération de bactéries, de champignons et d’acariens. « Les pyjamas sont en contact étroit avec la peau, qui est naturellement recouverte de millions de micro-organismes : bactéries, champignons, virus » explique le Dr Primrose Freestone, microbiologiste. Ces microbes se nourrissent des résidus organiques et produisent des composés malodorants. De plus, certaines situations accentuent le risque de contamination.

«  Si vous libérez des gaz intestinaux pendant la nuit, de minuscules particules fécales peuvent contaminer votre pyjama », précise l’expert dans le Daily Mail. Les cellules mortes nourrissent aussi les acariens et champignons présents dans la poussière, augmentant les risques d’allergies. Enfin, « manger en pyjama attire les bactéries, les résidus se coincent dans les fibres et deviennent un vrai festin microbien », alerte la spécialiste.

Face à ces constats, le microbiologiste tranche et recommande de changer de pyjama tous les jours, surtout si on transpire beaucoup. « Pour être encore plus sûr d’éliminer les germes, un passage au sèche-linge à haute température ou un repassage à la vapeur sont très efficaces. » Laver son pyjama tous les jours n’est pas au goût de tous, même pour des raisons de santé.

© 123RF-lightfieldstudios

Sur les réseaux sociaux, ce conseil a suscité de nombreuses réactions comme le partage le site anglais. « Chaque nuit c’est absurde et inutile. Toutes les 3 ou 4 nuits, par contre, c’est acceptable » affirme l’un – « Si je sens encore l’odeur de lessive, je le remets, je m’en fiche », enchérit l’autre.

Au-delà de la fréquence, le tissu et l’entretien comptent. Privilégiez des fibres naturelles comme le coton. Il est plus respirant, absorbe mieux la transpiration et nécessite moins d’agents chimiques pour être lavé . Privilégiez une lessive adaptée, idéalement liquide, et séchez bien le pyjama pour éviter que l’humidité ne favorise la prolifération microbienne.


Source : JDF Santé

Une alimentation riche en végétaux pourrait endormir la maladie de Crohn

Une alimentation riche en végétaux pourrait endormir la maladie de Crohn

Et si quelques changements dans l’assiette suffisaient à garder la maladie au repos plus longtemps ?


Une étude française présentée au Congrès européen de gastro-entérologie (UEGW 2025) apporte un éclairage nouveau sur le lien entre l’alimentation et l’évolution de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique. Les chercheurs ont suivi des patients en rémission et analysé leurs habitudes alimentaires pour comprendre ce qui influençait le risque de rechute. Leur constat est clair : une alimentation majoritairement végétale semble associée à des périodes de rémission plus longues.

Les personnes qui consommaient régulièrement fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, noix ou huiles végétales présentaient un risque de nouvelle poussée nettement inférieur. Ces aliments sont naturellement riches en fibres, un point important souligné par l’étude : elles nourrissent les « bonnes » bactéries intestinales, soutiennent l’équilibre du microbiote et contribuent à réduire l’inflammation locale. À l’inverse, une alimentation plus centrée sur les viandes rouges, les produits très gras ou les aliments ultra-transformés était liée à un risque plus élevé de rechute. L’étude mentionne notamment les produits classés « NOVA 4 », c’est-à-dire les aliments les plus transformés : snacks industriels, charcuteries grasses, plats préparés, pâtisseries emballées, boissons sucrées. Leur richesse en additifs, sucres rapides ou graisses saturées pourrait entretenir l’inflammation ou fragiliser la barrière intestinale, ce qui expliquerait ce risque accru.

Un point clé ressort de ces résultats : il ne s’agit pas de suivre un régime strict, mais d’un effet dose. Plus la part de végétaux augmente, même progressivement, plus l’effet protecteur semble marqué. Ajouter des légumes, varier les céréales, intégrer des légumineuses ou remplacer un repas très carné par une option végétale : ces petits gestes du quotidien peuvent, mis bout à bout, faire une vraie différence.

© 123rf-engdao

Les chercheurs rappellent toutefois que l’alimentation ne remplace pas les traitements, essentiels pour contrôler ces maladies chroniques. En revanche, elle apparaît comme un levier complémentaire, accessible et peu coûteux, pour espacer les poussées. Ils insistent aussi sur l’importance d’un accompagnement nutritionnel personnalisé, car les tolérances varient selon les patient·es, l’histoire de la maladie ou les interventions subies.

Pour les personnes concernées, ces résultats offrent une perspective encourageante : reprendre un peu de contrôle grâce à des choix concrets, progressifs et compatibles avec la vie quotidienne. Une piste simple, et surtout prometteuse, pour vivre plus longtemps avec moins de symptômes.


Source : JDF Santé

C'est la meilleure huile essentielle pour doper ses fonctions cognitives : elle active le cerveau

C'est la meilleure huile essentielle pour doper ses fonctions cognitives : elle active le cerveau

Elle peut améliorer vigilance et mémoire en quelques minutes.


Elle peut améliorer vigilance et mémoire en quelques minutes.

Le froid s’installe, et avec lui la fatigue, les baisses de concentration et ce sentiment de cerveau engourdi qui nous empêche de rester performants. Entre le travail, les écrans et le manque de lumière, notre mémoire, notre attention et notre vigilance sont mises à rude épreuve. Et si un petit remède naturel pouvait aider à soutenir nos fonctions cognitives ? Une simple huile essentielle pourrait avoir un effet surprenant.

Des chercheurs thaïlandais ont mené une étude auprès de 30 femmes en bonne santé, publiée dans le « Thai Pharmaceutical and Health Science Journal ». Chaque participante a inhalé pendant cinq minutes une huile essentielle en particulier, via un coton placé sous le nez, ou un placebo inodore. Avant et après l’inhalation, les scientifiques ont évalué mémoire, attention et humeur grâce à des tests et des échelles d’auto-évaluation. La tension artérielle et la fréquence cardiaque ont également été mesurées pour vérifier que l’effet n’était pas lié à un stimulant classique.

D’après les auteurs de l’étude, « après l’inhalation, les participantes ont montré une amélioration significative de la continuité de l’attention et de la qualité de la mémoire, tandis que leur humeur, en termes de vigilance et de calme, s’est également améliorée ». Les participantes exposées à cette huile essentielle se sont déclarées plus alertes et calmes. La fameuse huile ? Il s’agit de l’huile essentielle de Lemongrass (Cymbopogon citratus).

Lemongrass © Nanniie_iiuu – stock.adobe.com

Traditionnellement utilisée en aromathérapie pour son parfum frais et citronné, l’huile essentielle de Lemongrass est connue pour ses vertus anti-stress et calmante du système nerveux central. Elle est vasodilatatrice, elle augmente le calibre des vaisseaux et améliore la circulation sanguine, notamment du cerveau. Elle contient plusieurs composés majeurs, comme le Z‑géranial (le fameux citral), le E‑géranial et le myrcène, d’après cette étude de 2023, qui lui confèrent une activité antioxydante significative ce qui pourrait expliquer aussi ses effets observés sur la vigilance et la mémoire.

Ces bienfaits ont été observés à court terme, mais les bénéfices sont immédiats, parfaits pour un petit boost ponctuel du cerveau. Pour en profiter, privilégiez des huiles essentielles 100 % pures et bio, disponibles en pharmacie ou dans les boutiques spécialisées en aromathérapie. Les femmes enceintes, les jeunes enfants ou les personnes asthmatiques doivent demander conseil avant usage.


Source : JDF Santé

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

C'est la seule solution pour ne plus se réveiller à 3 heures du matin, selon les experts du sommeil

Ce n’est pas une insomnie classique, mais le signe d’une erreur que beaucoup commettent.


Nombreux sont les Français touchés par les troubles du sommeil. S’ils deviennent réguliers, ils peuvent nuire considérablement à la santé générale. Souvent banalisé, le réveil systématique à la même heure, généralement aux alentours de 3 ou 4 heures du matin, n’est pourtant pas anodin. Ce n’est pas une fatalité, mais le plus souvent la conséquence d’un décalage biologique.

Chaque nuit, nous enchaînons 4 à 6 cycles de sommeil d’environ 90 minutes. À la fin de chaque cycle, un micro-réveil de 15 à 30 secondes survient naturellement, si court qu’on l’oublie aussitôt. Se réveiller à 3 ou 4 heures du matin signale la fin d’un cycle. Le problème survient lorsque ce réveil s’installe et dépasse les 30 minutes. Il indique souvent une « panne » de mélatonine, l’hormone censée maintenir le sommeil, dont le taux chute trop tôt dans la nuit.

Si vous êtes en « panne » de mélatonine, c’est souvent le signe d’un décalage entre votre rythme de vie et votre biologie. Comme l’explique le Dr Huberman, neuroscientifique américain, sur Instagram : « Il est plus facile de rester éveillé que de se forcer à dormir. » En clair, si votre corps demande le repos à 21h30 mais que vous veillez jusqu’à 23h, vous consommez votre stock de mélatonine avant l’heure. « Certaines personnes sont tout simplement programmées pour s’endormir plus tôt ; leur horloge biologique est en avance. Tenter de repousser l’heure du coucher peut induire ce réveil à 3 h du matin. »

© 123rf

Cela s’explique par votre « phénotype », c’est-à-dire votre profil de dormeur. Beaucoup se couchent tard en pensant être du soir, mais ce réveil à 3 heures du matin les trahit : ils sont en réalité des couche-tôt. En veillant tardivement, vous perturbez la libération de mélatonine et provoquez sa chute prématurée. Le Dr Hyman insiste : « Si vous en avez marre de vous réveiller à 3 h du matin, ne luttez pas contre votre biologie… apprenez à vivre avec. » Pour corriger ce décalage, il suffit de se coucher une heure plus tôt.

Pour ne pas manquer votre fenêtre de sommeil, écoutez les premiers signes de fatigue : bâillements, brouillard mental, paupières lourdes… L’endormissement étant un phénomène progressif (20 à 30 minutes), l’idéal est d’instaurer une routine apaisante : lecture ou tisane, en évitant absolument les écrans. « Exposez-vous à la lumière du matin pour ancrer votre rythme, tamisez les lumières le soir et respectez votre horloge biologique », préconise le Dr Hyman. Enfin, maintenez des horaires réguliers, même le week-end, et consultez un médecin si les troubles persistent.


Source : JDF Santé