95% des Français déclarent avoir au moins une grande source de stress ou d’anxiété.
Nous vivons une époque loin d’être apaisante. La pandémie de Covid-19 a laissé place à la guerre en Ukraine, à une inflation galopante, à l’incertitude politique, économique et écologique. Ce contexte a des répercussions directes sur le bien-être mental. Un sondage Ifop révélait en 2022 que 95% des Français sont stressés ou anxieux. Pour pallier à cet état, chacun a recours à différentes méthodes. Le sport, l’amélioration du sommeil, de l’alimentation, la pratique de la méditation ou d’activités culturelles et artistiques… Toutes ont des bienfaits, c’est incontestable. Mais quand l’anxiété est telle qu’elle empêche de dormir et qu’elle grise le quotidien, il faut trouver une autre solution. Les psychologues ont une astuce très simple, que beaucoup de gens ne connaissent pas. Elle se résume en une question.
C’est une question « étrangement réconfortante » prévient le psychologue Jeffrey Bernstein dans un article de Psychology Today repéré par Medium, mais « elle empêche votre cerveau de s’emballer sous l’effet d’une vague angoisse ». Ce qui paralyse souvent les personnes souffrant d’anxiété, c’est le fait de se demander « Et si ? ». Et si la guerre éclatait ? Et si je perdais mon travail ? Et si ma mère tombait malade ? « C’est sidérant de voir comment ces deux petits mots – et si ? – peuvent anéantir notre sérénité en quelques secondes, observe le psychologue. Ces questions alimentent l’incertitude, amplifient les peurs et paralysent notre capacité à penser clairement. Des enfants aux adultes, personne n’est à l’abri de ces mots. »
Pour retrouver la sérénité, il faut remplacer la question « Et si ? » par une autre question, basique, qui ne contient que 7 mots. Cette question à se poser quand on se sent anxieux, c’est : « Quel est le pire qui puisse arriver ? ». Contrairement à ce que l’on peut croire, « cela n’encourage pas les pensées catastrophistes. Bien au contraire : cela permet de se recentrer » défend Jeffrey Bernstein.

En pensant au pire, le cerveau se pose, évalue la réalité précisément – contrairement au brouillard dans lequel il part quand il se demande « et si ? » – et réalise que, même si le pire arrive, il peut survivre. L’humain a peur de l’inconnu mais fait tout pour relever les défis qui s’imposent à lui. C’est inné. De plus, selon les psychologues, quand on a une vision claire de la situation, on a davantage confiance en ses capacités pour y faire face.
C’est ce principe que doivent se répéter les personnes anxieuses pour avancer et tenter de dépasser leurs craintes les plus profondes. Et si cela ne marche pas ou trop peu, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue qui peut aider à dépasser cet état. Plus on le fait tôt, mieux c’est. Mais il n’est jamais trop tard pour prendre soin de sa santé mentale. À 40, 50, 60 ou même 70 ans, trouver la sérénité et l’apaisement doit être une priorité pour son bien-être personnel.
Source : JDF Santé




