La schizophrénie, une maladie encore méconnue !

La schizophrénie, une maladie encore méconnue !

Parlons de la schizophrénie

En France, la schizophrénie touche environ 600 000 personnes, soit 0,7 % de la population. Des études démontrent que cette maladie touche surtout les jeunes, de toutes origines sociales. Les troubles psychiatriques débutent généralement entre 15 et 25 ans et évoluent jusqu’à la fin de leur vie.

Selon l’INSERM, 1 patient sur 2 fera au moins une tentative de suicide au cours de sa vie et 10 % en décéderont. C’est pourquoi une prise en charge et un traitement adaptés sont importants pour prévenir la sévérité de la maladie.

Alors, qu’est-ce que la schizophrénie ?

C’est en 1911 que le psychiatre suisse, Eugen Bleuler, a utilisé pour la première fois ce terme. Étymologiquement, le mot schizophrénie signifie « maladie de la scission de l’esprit ».

La schizophrénie est une maladie mentale chronique qui se caractérise par de nombreux troubles psychologiques qui peuvent varier d’une personne à l’autre : distorsions de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi ou encore du comportement.

Très complexe, cette maladie est décrite par de nombreux spécialistes comme étant l’une des plus mystérieuses de la psychiatrie, mais aussi l’une des plus sévères.

Quels sont les causes et les symptômes ?

Même si de nombreuses théories sont à l’étude dans les instituts de recherche, aucune d’entre elles n’a pu confirmer de manière certaine que la schizophrénie puisse être liée à des origines neurologiques, hormonales, génétiques ou cérébrales. Les causes de la maladie restent donc encore mal connues.

Les symptômes peuvent se caractériser par des troubles de la mémoire, une perte d’énergie, des idées délirantes, des hallucinations, des baisses de l’attention, des troubles du comportement alimentaire, de la bipolarité, de la dépression, de l’anxiété,…

Si les symptômes les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations, les difficultés cognitives rencontrées par les malades sont les plus handicapantes, car elles entraînent souvent une exclusion sociale des personnes atteintes.

Les conséquences de la schizophrénie

Les conséquences de la schizophrénie sont chaotiques et très handicapantes pour les patients qui en souffrent.

Dans la majorité des formes de la schizophrénie, l’accumulation des différents symptômes conduit souvent les malades à l’isolement social, ce qui peut avoir des conséquences non négligeables sur leur vie.

Comme expliqué précédemment, un patient sur deux fera une tentative de suicide au cours de sa vie. C’est pourquoi l’espérance de vie des personnes atteintes par cette maladie est réduite de 10 ans par rapport au reste de la population.

Les schizophrènes sont souvent perçus comme des personnes pouvant être dangereuses pour les autres. C’est une idée reçue ! Si certains patients peuvent parfois faire preuve de violence lors d’une crise, elle est généralement dirigée vers eux-mêmes et non vers les autres.

Quelles sont les formes de schizophrénie ?

Comme de nombreuses maladies mentales, la schizophrénie peut prendre différentes formes. Les psychiatres en dénombrent quatre : la schizophrénie paranoïde, dysthymique, hébéphrénique et catatonique. Les troubles psychiatriques dus à la schizophrénie évoluent tout au long de la vie des personnes qui en souffrent, ce qui explique pourquoi ils peuvent passer d’une forme de la maladie à une autre selon les périodes.

Dans les formes de schizophrénie paranoïde et dysthymique, les malades ont des périodes délirantes, alors que dans les formes hébéphréniques, les troubles les plus fréquents sont le retrait social et le syndrome dissociatif.

La forme catatonique est reconnue comme étant la plus grave. Les symptômes corporels et le déficit cognitif (comme l’indifférence affective ou le mutisme) entraînent souvent l’exclusion sociale. Les traitements mis en place pour soigner cette forme de la maladie sont très longs et difficiles, car ils ont pour but d’aider les patients à maintenir une alimentation et à conserver une vie sociale.

Comment aider et soigner les patients atteints de schizophrénie ?

L’approche de la schizophrénie, de son diagnostic, de son traitement ainsi que l’accueil des malades se fonde essentiellement sur l’expérience qu’ont acquis les médecins et les soignants au fil des années.

Un des problèmes rencontrés par les patients est lié à un manque d’informations sur leur maladie. Le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, explique que « cette pathologie est tellement stigmatisante, que cela retarde parfois l’entrée en soin des patients (…) Souvent, c’est lors d’une première crise, extrêmement brutale, que le patient entre dans le parcours de soins. »

La première étape pour aider les personnes atteintes de schizophrénie consiste donc à diagnostiquer la maladie. La seconde étape concerne l’acceptation de la maladie par le patient. Si cette phase est souvent très difficile pour le malade, ce n’est qu’à partir de là qu’il pourra commencer un traitement qui combine généralement des médicaments (neuroleptiques par exemple), la psychothérapie et l’accompagnement social.

Aujourd’hui, une rémission durable est possible chez un tiers des patients si la prise en charge du malade est adaptée.

Les troubles cognitifs sont une des conséquences de la schizophrénie

Sources :

https://bit.ly/2MZmu73
https://bit.ly/3rTBG4f
https://bit.ly/2ZjGCmQ
https://bit.ly/3jPlRJ3
https://bit.ly/2NbhWdz

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Source : Santé Magazine Traitement

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Source : E-Santé

Movember, un mouvement pour la santé des hommes

Movember, un mouvement pour la santé des hommes

Movember, un mouvement qui se bat pour la santé des hommes

Qu’est-ce que Movember ?

Initiée par la Movember Foundation en 2003, cette campagne a pour objectif de récolter des dons et de sensibiliser l’opinion publique à certaines maladies masculines, mais également à tout ce qui touche aux problèmes de santé mentale et à la prévention du suicide.

À ses débuts, la fondation n’était présente qu’en Australie et ne comptait qu’une trentaine de membres actifs. Très vite, le mouvement a pris de l’ampleur et est aujourd’hui le principal à se battre pour la santé des hommes. Présent dans plus de 20 pays, il compte près de 5 millions de Mo Bros et Mo Sistas (noms donnés aux participants) et a déjà financé 1250 projets pour la santé des hommes.  

Comment participer ? 

Chaque mois de novembre, les hommes sont invités à se laisser pousser la moustache et à l’entretenir durant 30 jours. En participant, ils montrent leur soutien dans la lutte pour la santé masculine et aident le mouvement à se faire connaître afin de récolter un maximum de dons.   

Ceux qui n’ont pas de moustache peuvent quand même participer en relevant le défi de parcourir 60 km dans le mois. Ces 60 km représentent les 60 hommes mourants chaque heure dans le monde. Pour ce challenge, vous êtes libre de vous déplacer en marchant ou en courant (même sur un tapis roulant) !

Quelle que soit l’action que vous choisirez, chaque occasion est bonne à prendre pour récolter des fonds et faire connaître davantage la crise cachée de la santé masculine. 

La santé masculine au cœur d’une crise

Même si aucune raison biologique ne justifie cela, les hommes mourraient 6 ans plus tôt que les femmes. 

Certaines études ont démontré que les hommes ne feraient pas de leur santé une priorité et attendraient trop souvent le dernier moment pour consulter un médecin. Que ce soit conscient ou non, certains hommes considèrent que se faire soigner reviendrait à reconnaître une forme de faiblesse ou de fragilité, ce qui les mènent trop souvent à faire preuve d’une certaine négligence face à leur état de santé.

La sensibilisation passe également par une bonne information : quels sont les maux qui touchent le plus la santé masculine ? 

Le cancer de la prostate

Cancer le plus répandu chez les hommes, il est dû à un renouvellement plus rapide que la normale des cellules prostatiques. Malheureusement, dans de nombreux cas, aucun signe annonciateur de la maladie n’a été détecté au départ. Cependant, la hausse de la fréquence à uriner, l’éjaculation douloureuse, la présence de sang dans l’urine ou le sperme, etc. sont des signes qui peuvent alerter. 

Il existe également certains facteurs risques important à connaître, tels que : 

  • l’âge : plus un homme vieillit, plus il est vulnérable. L’âge médian d’apparition d’un cancer de la prostate est de 74 ans. 
  • les antécédents familiaux : si votre père ou frère ont été atteints par ce type de cancer, le risque de le développer est 2 fois plus élevé.
  • les origines : si la recherche n’a pas encore déterminé de raison précise pour l’expliquer, il existerait un taux plus élevé de cancers de la prostate diagnostiqués chez les hommes noirs africains et afro-antillais.

Si vous avez le moindre doute, faites-vous dépister par votre médecin généraliste.

Le cancer des testicules

Contrairement à celui de la prostate, ce sont les jeunes âgés de 15 à 35 ans qui sont le plus susceptibles d’être touchés par ce type de cancer. 

Relativement rare (il ne représente qu’1% des cancers de l’homme), le cancer des testicules se manifeste par la présence d’une grosseur dans un voire deux testicules. Bien que les causes soient encore mal définies, les testicules non descendus constitueraient le risque le plus élevé de développer ce cancer. Les antécédents familiaux, l’âge ou encore une mauvaise hygiène de vie pourraient également être considérés comme des causes possibles. 

De nouveau, il est primordial de ne pas attendre qu’il soit trop tard pour en parler. Si vous observez un changement de taille ou de forme de vos testicules, une douleur gênante, des crampes dans l’aine ou le bas ventre,… consultez votre médecin et faites-vous dépister. 

Les maladies mentales

Saviez-vous que ¾ des suicides concernent les hommes ? Abus d’alcool, problèmes familiaux, solitude, conflits personnels ou professionnels,… beaucoup d’hommes gardent leurs problèmes pour eux et s’enferment dans un mal-être qui les poussent parfois à commettre l’irréparable.

La santé mentale ne doit pas être prise à la légère, il ne faut pas hésiter à parler avec vos proches si vous en ressentez le besoin ou si vous pensez que quelqu’un a besoin d’aide. Des associations ou des professionnels de santé sont aussi à votre disposition pour vous écouter et vous aider. N’hésitez pas à vous renseigner en consultant le site www.suicide-ecoute.fr/ et/ou en contactant le numéro 0145394000.

Quelle que soit la nature de votre problème, ne restez pas seul. 

Conclusion

L’objectif, d’ici une dizaine d’année, est de réduire de 25% le nombre de décès prématurés et de 50% celui lié aux cancers de la prostate et des testicules. D’après le Professeur Fizazi (chef du département de médecine oncologique de l’Institut Gustave Roussy et partenaire des programmes financés par Movember), la recherche pour ces maladies n’a jamais autant progressé que ces 5 dernières années. En effet,  le taux de guérison pour ces maladies à un stade grave serait de 75%, ce qui constitue avancée considérable et encourageante pour la suite.

Pour participer au mouvement Movember, inscrivez-vous sur le site de la fondation, partagez des photos de l’évolution de votre moustache, des informations sur la santé des hommes et créez des discussions à ce sujet.

Grâce à vous, le visage de la santé masculine peut changer !

Participez au Movember et soutenez la cause !

Sources :

http://mvmbr.co/33dhH4B
http://bit.ly/2r9N1Tz
http://bit.ly/32hY7mu