Définition : c’est quoi le rhume de cerveau ?
Aussi appelé « coryza » ou « rhinite », le rhume de cerveau est une inflammation aigue des muqueuses nasales. « C’est un syndrome bénin qui se manifeste par des écoulements nasaux et des crises d’éternuement, une obstruction nasale, voire des larmoiements. Une fièvre modérée, de la fatigue ou des maux de tête peuvent aussi survenir. Il est totalement bénin et peut toucher les bébés, les enfants comme les adultes« , explique le Dr. Monique Quillard. Il survient le plus souvent pendant l’automne ou l’hiver.
Pourquoi dit-on que c’est un « rhume » ?
L’affection ne touche en rien les méninges, mais bien la sphère ORL. Rhume, rhinite et rhume de cerveau sont d’ailleurs tous des synonymes : ils désignent une inflammation de la muqueuse nasale et/ou du rhinopharynx.
Quelle est la cause d’un rhume de cerveau ?
« Le coryza est le plus souvent dû à un virus tel qu’un rhinovirus, un adénovirus, un coronavirus (autres que le COVID 19), un VRS et un virus grippal », précise le Dr. Quillard. Très fréquent durant la période de l’automne-hiver, il est très contagieux et se transmet par les sécrétions nasales, les larmes ou la salive.
Quels sont les symptômes d’un rhume de cerveau ?
Cette affection se caractérise par :
- Une sensation de fatigue
- Une sensation de tête lourde
- Une obstruction nasale qui peut toucher une seule narine, voire les deux
- Un écoulement nasal clair mais qui peut évoluer et devenir plus épais et jaune
- Des maux de tête
- Éventuellement une légère fièvre (38°)
Quand et qui consulter ?
Si les symptômes persistent au-delà d’une semaine ou se compliquent d’une conjonctivite, d’une sinusite aiguë, d’une otite ou d’une bronchite, prenez contact avec votre médecin traitant.
Comment le médecin pose-t-il le diagnostic d’un rhume de cerveau ?
Un examen clinique et un interrogatoire précisant les symptômes du patient et ses antécédents personnels et familiaux (rhinite allergique) suffisent à poser le diagnostic.
Quel traitement pour soigner un rhume de cerveau ?
Il n’y a rien de spécifique à faire : le rhume de cerveau disparaitra de lui-même en une semaine maximum. Mais des traitements pourront diminuer l’inconfort. « Contre les écoulements nasaux et l’obstruction nasale, se laver le nez avec une solution hypertonique à l’eau de mer et pratiquer des inhalations permet de soulager ces symptômes, recommande le Dr. Quillard. En parallèle, veillez à aérer le domicile, le maintenir à une température de 18 à 20° maximum, boire beaucoup d’eau et ne pas trop vous couvrir. En cas de fièvre, il est conseillé de prendre 500mg de Paracétamol toutes les 6h avant de passer à 1 g en cas de persistance des symptômes« . Attention, le paracétamol n’est pas anodin pour le foie et il est déconseillé d’utiliser des AINS (anti inflammatoire non stéroïdiens) sans avis médical. Chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes, le recours à l’homéopathie peut être un plus car ce traitement ne présente pas de contre-indications. Ainsi :
► En cas d’écoulement nasal clair, amélioré au grand air : Allium cepa 9CH , 5 granules toutes les 2h à espacer selon amélioration.
► En cas d’écoulement jaune accompagné d’un mouchage difficile : Hydrastis 5CH , 5 granules toutes les 2h, à espacer selon amélioration.
► En cas d’écoulement épais : Kalium bichromicum 5CH, 5 granules toutes les 2h à espacer selon amélioration.
Merci au Dr. Monique Quillard, médecin généraliste et homéopathe.
Source : JDF Santé