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Redoutablement efficace : cette phrase est parfaite pour destabiliser un dominant, il n'aura plus le dessus

« On les voit tout-puissants, alors que ce sont des gens immatures. »


Personnalité très intimidante, le dominant aime prendre et garder le contrôle sur l’autre. « Les personnalités dominantes ne fonctionnent jamais d’égal à égal avec les autres. Dès qu’elles entrent en relation, elles essayent d’être au-dessus » explique d’emblée Christel Petitcolin, conférencière et formatrice en développement personnel. Les dominants le sont en permanence, que ce soit dans la sphère intime ou professionnelle. Pourtant, « il faut démystifier les dominants », affirme l’experte. « On les voit tout-puissants, alors que ce sont des gens très archaïques et immatures. » Il est très facile de les déstabiliser.

Les dominants procurent souvent une sensation de malaise. Leur fort ego les rend suffisants, parfois méprisants. « Ils peuvent couper la parole, faire comprendre à l’autre qu’il est inexistant, inintéressant… » poursuit notre interlocutrice. Leur but est clair : disqualifier la parole de l’autre, quitte à modifier ses propos. Et malheureusement pour eux, ils sont dans l’illusion d’avoir tout compris de la vie et d’être des privilégiés. « Ils ne sont pas capables de réaliser ce qu’ils perdent : humanité, chaleur humaine. Ils sont très seuls sans s’en rendre compte », constate l’experte.

Pour faire face à un dominant, le langage non-verbal est essentiel. Il faut se mettre à son niveau physique : se lever s’il est debout, adopter une posture similaire et le regarder calmement dans les yeux, ou entre les sourcils si c’est plus facile. « S’il arrive à vous déstabiliser, il a gagné. Si vous ne montrez aucune émotion, il n’a aucune prise », prévient Christel Petitcolin. Il essaiera toujours d’établir une certaine familiarité infantilisante, en tutoyant dans des situations qui ne le nécessitent pas ou en donnant des surnoms. Pour le déstabiliser, rien de tel que de refuser cette familiarité. « Je recommande de garder le vouvoiement dans toutes les situations, car il met à distance. » La phrase parfaite à dire au dominant est alors : « Je préfère qu’on se vouvoie. » Dans la même veine, s’il se permet de vous appeler « ma jolie », « ma chérie », « ma poulette » ou encore « ma petite », il suffit de lui rappeler : « Je ne suis pas votre petite, je suis Madame Durant. »

Après lui avoir tenu tête, ne vous laissez pas intimider par sa colère. « Comme il ne sait pas gérer la frustration, il fait une crise de rage », affirme la spécialiste. Cela signifie qu’il a perdu le contrôle. De manière générale, le dominant aime le conflit. Le fait de le déstabiliser peut le pousser à vouloir en démarrer un avec vous. Il va rester dans le subjectif et l’émotionnel quand il parle « donc vous, vous devez rester dans le factuel », quitte à répéter l’information plusieurs fois dans la conversation. Par exemple, si un dominant vous coupe la parole à répétition, dites-lui : « J’entends ce que vous dites, c’est votre avis. Je vous ai laissé finir mais je vais reprendre ce que j’étais en train d’expliquer. »

Merci à Christel Petitcolin, conférencière et formatrice en développement personnel, spécialiste des climats d’emprise et de manipulation et autrice de « Echapper aux manipulateurs » (éd. Guy Trédaniel).


Source : JDF Santé