La parotidite est une infection des glandes salivaires qui se manifeste généralement par une augmentation de celles-ci même si « l’infection est inapparente dans 30 à 40 % des cas » selon Santé Publique France. Elle peut être ourlienne (virale), aiguë ou chronique. La durée de l’infection est d’une dizaine de jours après la période d’incubation. C’est quoi une parotidite ? Quels sont les symptômes ? Les traitements naturels ?
Définition : c’est quoi une parotidite ?
La parotidite est une infection qui concerne la parotide, une glande salivaire assez volumineuse, située dans chaque joue, au-dessous des oreilles. Elle peut évoluer de façon aiguë (quelques jours) ou chronique (plusieurs mois). Les parotidites d’origine virales sont le plus souvent bilatérales puisqu’elles proviennent d’une cause générale. Les infections bactériennes sont le plus souvent causée par un facteur local comme une lithiase notamment (formation et migration de « cailloux » salivaires dans les voies excrétrices de la salive).
C’est quoi la parotidite ourlienne ?
La parotidite ourlienne, que l’on appelle aussi « les oreillons », est une maladie virale souvent infantile, provoquée par le virus ourlien qui se transmet par les voies aériennes, sans contact obligatoire, principalement par la toux. Les premiers symptômes sont une parotidite unie ou bilatérale mais le virus peut s’installer dans d’autres organes comme les ovaires, les testicules (ce qui peut provoquer une stérilité), le pancréas, le rein, voire le système nerveux central en provoquant des méningites ou des encéphalites.
Combien de temps dure une parotidite ?
L’infection dure en général 8 à 10 jours après une période d’incubation très longue de 3 semaines.
Quels sont les symptômes d’une parotidite ?
La parotidite se manifeste par une tuméfaction (augmentation de volume) de la glande parotide. Elle est responsable de douleurs vives. La zone devient plus chaude, et parfois rouge. La sensation de bouche sèche et une légère fièvre peuvent accompagner ces symptômes. La mastication est généralement douloureuse. La plupart du temps, l’atteinte concerne les deux glandes parotidiennes, mais les symptômes peuvent apparaître seulement d’un côté.
Causes : comment on attrape une parotidite ?
Les parotidites aiguës peuvent être provoquées par une infection virale (les oreillons par exemple) ou bactérienne (streptocoque, staphylocoque…). Les parotidites chroniques sont le plus souvent liées à une lithiase parotidienne qui bloque l’évacuation de la salive, ou à une lithiase parotidienne. Le risque de surinfection bactérienne est plus fréquent dans ce cas.
Quand consulter ?
« Face aux symptômes d’une parotidite, il important de consulter rapidement un médecin pour éviter toute complication, et de s’assurer par ailleurs qu’il ne s’agit pas d’une pathologie plus sévère, comme une obstruction du canal salivaire par une lithiase, ce qui est cependant plus rare » conseille le Dr Claire Lewandowski, médecin spécialisée en médecine générale. Si vous constatez une boule dans votre joue et sous votre oreille, avec une douleur ou de la fièvre, il est essentiel de consulter le médecin traitant ou un médecin ORL dès que possible.
Comment savoir si on a une parotidite ?
Les symptômes suffisent généralement à mettre en évidence une parotidite, même si une échographie ou d’autres examens complémentaires comme une radiographie par exemple (pour rechercher une lithiase salivaire) peuvent être nécessaires pour le confirmer.
Comment traiter une parotidite ?
Il n’existe pas de traitement spécifique d’une parotidite d’origine virale (type oreillons), si ce n’est une prise d’antalgiques pour calmer les douleurs. En cas de parotidite d’origine bactérienne, la prise d’antibiotiques par voie orale, associée à des bains de bouche antiseptiques, est une solution efficace. Les parotidites chroniques se traitent également par antibiotiques. Un traitement chirurgical peut être proposé, en particulier en cas de lithiase.
Quels sont les traitements naturels de la parotidite ?
« Plusieurs remèdes homéopathiques sont possibles en fonction des symptômes ou de l’origine de la pathologie, mais ils doivent toujours être administrés après l’avis du médecin. Le traitement se fait généralement avec de l’Arsenicum Album à une dose qui sera préconisée par l’homéopathe en fonction des symptômes. Myrsiteca Sebirefa 4 CH (une prise quotidienne de 2 granules pendant de 3 jours) est plutôt recommandée en cas d’affection aiguë et Mercurius Solubilis ou Mercurius Corrosivus 9 CH (3 prises quotidiennes de 5 granules) en cas d’affection chronique. Bryonia Alba dilution 9 CH (3 prises quotidiennes de 5 granules) soulage les douleurs qui s’intensifient avec les mouvements de la mâchoire » conseille le Dr Lewandowski.
Source : JDF Santé