Masque Covid : faut-il le remettre en août 2023 ?

Reprise du Covid ? Une « légère hausse (du taux d’incidence) dans toutes les classes d’âge » est observée, informe Santé Publique France le 16 août 2023, impliquant de « poursuivre la vigilance ». On observe d’ailleurs dans les transports en commun et dans les espaces publics clos (comme les magasins) le retour du port du masque par certaines personnes. Le 11 août, l’hôpital d’Arcachon a décidé de le rendre à nouveau obligatoire dans l’établissement et de limiter les visites en chambre « en raison de la recrudescence du nombre de cas Covid parmi le personnel de l’établissement et certains patients » a-t-il expliqué sur sa page Facebook. Où le porter aujourd’hui ? Quand le remettre ? Quelles sont les consignes ?

Quelles sont les consignes pour le port du masque en 2023 ?

Le port du masque n’est plus obligatoire en France (depuis le 1er août 2022) dans les établissements recevant du public, ni dans les transports maritimes, fluviaux, terrestres et aériens. Même chose dans les hôpitaux, les pharmacies, chez les médecins… mais le responsable d’un établissement de santé ou du service médico-social peut décider de le rendre obligatoire selon l’arrêté publié au Journal Officiel en juillet 2022. Le port du masque demeure néanmoins recommandé par le gouvernement :

  • dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
  • dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
  • en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
  • pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).
  • dans les établissements hospitaliers et pour les personnes âgées. 
  • en cas de symptômes de Covid

Il est également recommandé de remettre un masque de protection si on est positif au Covid-19.

Le masque est-il obligatoire dans les transports ?

Le masque n’est plus obligatoire dans les transports mais il y reste fortement recommandé au vu de la proximité entre voyageurs. Brigitte Autran, la présidente du Covars (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires) qui remplace le Conseil scientifique recommandait en janvier 2023 de « porter des masques de façon très fréquente« . 

Le masque est-il obligatoire à l’hôpital ?

Le 11 août 2023, l’hôpital d’Arcachon a annoncé le retour du port du masque oligatoire dans l’établissement et la limitation des visites en chambre « en raison de la recrudescence du nombre de cas Covid parmi le personnel de l’établissement et certains patients » peut-on lire sur sa page Facebook. Si le masque n’est plus obligatoire par défaut dans l’ensemble du territoire, les chefs d’établissements peuvent l’imposer à partir de 6 ans dans les établissements suivants :

  • Hôpitaux, cliniques, centres de santé
  • Cabinets des professionnels médicaux et des psychologues, ostéopathes, chiropracteurs et psychothérapeutes
  • Officines de pharmacie
  • Laboratoires d’analyses médicales
  • Ehpad : Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Domiciles des personnes âgées ou handicapées qui reçoivent des soins (l’obligation peut être imposée par l’employeur du professionnel qui effectue des interventions à domicile)s.

Le masque est-il obligatoire chez le médecin ?

Non, depuis le 1er août 2022, le masque n’est plus obligatoire dans les cabinets médicaux et chez le médecin. En revanche, le chef du cabinet médical a le droit de continuer à imposer le port du masque pour les personnes à partir de 6 ans. 

    A partir de quel âge le masque est-il obligatoire ?

    Dans les lieux imposant le port du masque, le port du masque est obligatoire dès l’âge de 6 ans.

    Quelle amende si on ne porte pas le masque ?

    Ne pas porter de masque dans un lieu où il est obligatoire peut être sanctionné d’une contravention de 4e classe qui est définie par une amende forfaitaire de 135 euros. Mais le montant de l’amende varie selon les villes. Son montant est indiqué lors de la parution de l’arrêté préfectoral.


    Source : JDF Santé