Quasiment 1 Français sur 5 aurait des problèmes d’insomnie, avec à la clé une irritabilité, des difficultés de concentration, de la fatigue et/ou une somnolence en journée. « Pour les moments où vous n’arrivez pas à dormir, je vais partager avec vous un court exercice de respiration qui m’aide quand il est 3 heures du matin et que mon esprit est rempli de pensées absurdes« , raconte Sarah Harvey dans son livre « Kaizen : La méthode japonaise du petit pas pour changer toutes ses habitudes » (éd. Hugo New Life). Tout droit venue du Japon, cette technique baptisée « Moon Breathing » ou « respiration lunaire » semble avoir montré son efficacité sur la détente, l’endormissement et les réveils nocturnes.
Il s’agit d’un exercice de respiration largement utilisé dans la pratique du yoga depuis des sièclessommeil. C’est très simple à réaliser et à la portée de tous. Allongé(e) sur son lit, il suffit de fermer les yeux et d’appuyer sur sa narine droite avec son pouce droit. Il faut ensuite inspirer et expirer avec force par la narine gauche pendant 2 à 3 minutes, un peu plus si vous êtes particulièrement stressé(e).
« C’est la partie gauche du système nerveux qui est responsable des difficultés d’endormissement. Ainsi, solliciter la narine gauche revient à « entrer en contact » avec la partie gauche du système nerveux et à la « piloter » à distance afin d’accélérer le processus d’endormissement, poursuit l’experte. Cela aide vraiment à concentrer l’esprit et à appuyer sur le bouton de réinitialisation de votre système nerveux. » Naturellement, la respiration et le rythme cardiaque vont ralentir, les émotions vont se réguler, vous commencerez à faire le vide dans votre esprit, vous vous sentirez plus détendu(e) et vous allez rapidement vous endormir.
Cet exercice serait particulièrement efficace pour les personnes en dette de sommeil. Une étude menée en 2022 sur des étudiants en médecine a montré que cet exercice de respiration par la narine gauche avait efficacement amélioré la qualité de leur sommeil en seulement 4 semaines. Il n’y a plus qu’à tester ?
Source : JDF Santé