Fini les insomnies : cette tisane ancestrale pourrait transformer vos nuits

Elle doit son action sédative à des composés actifs puissants.


Difficultés à s’endormir, réveils nocturnes ou sommeil non réparateur : l’insomnie touche de nombreuses personnes et peut rapidement impacter la qualité de vie au quotidien. Heureusement, des solutions naturelles existent. Parmi elles, une plante aux vertus sédatives facilite l’endormissement et promet une nuit réparatrice. « Plusieurs études, notamment celle publiée dans le Journal of Clinical Sleep Medicine ont montré qu’elle améliore la qualité du sommeil en réduisant le temps d’endormissement et en prolongeant les phases de sommeil profond », souligne d’emblée Élodie Kadima, sophrologue et membre du réseau Médoucine. 

Cette plante doit son action sédative à des composés actifs puissants. « Elle contient des valépotriates, des acides valéréniques et des flavonoïdes qui agissent directement sur le système nerveux central », poursuit-elle. Ces substances stimulent la production de GABA (acide gamma-aminobutyrique), un neurotransmetteur qui réduit l’excitabilité des neurones et favorise un état de relaxation propice à l’endormissement.

Vous l’aurez peut-être reconnue, il s’agit de la valériane, une plante ancestrale reconnue pour ses vertus apaisantes. Pour profiter pleinement de ses effets, la sophrologue recommande de la consommer en infusion environ 30 à 60 minutes avant le coucher. « Les composés actifs atteignent leur concentration maximale dans l’organisme après 30 à 60 minutes. Il est donc important de respecter ce timing pour optimiser son action relaxante », précise-t-elle. Pour un effet renforcé, la valériane peut être associée à d’autres plantes aux vertus relaxantes : « elle se marie très bien avec le passiflore, le tilleul ou la mélisse pour une synergie apaisante et un sommeil encore plus profond », recommande la sophrologue.

Si la valériane est généralement bien tolérée, quelques précautions s’imposent. « À fortes doses, elle peut provoquer une somnolence diurne, des maux de tête ou des troubles digestifs chez certaines personnes », prévient Élodie Kadima. Elle déconseille également son usage chez les femmes enceintes, les enfants de moins de 12 ans et les personnes souffrant de maladies du foie ou prenant des médicaments sédatifs. « Il est toujours préférable de demander l’avis d’un professionnel de santé avant de l’utiliser en complément d’un traitement médical. »


Source : JDF Santé