Désert médical, pollution élevée : voici le pire département français pour la santé

Il décroche la pire note du classement national.


Il décroche la pire note du classement national.

Vivre en bonne santé n’est pas aussi simple partout en France. Un nouveau classement vient de révéler les meilleurs et les pires départements français concernant la qualité de vie et les conditions de bien-être. Ce classement prend en compte des critères très concrets comme le nombre de médecins, de diététiciens, d’hôpitaux, mais aussi l’accès aux pistes cyclables et le niveau de pollution. Tout ce qui, au quotidien, facilite ou complique le fait de rester en bonne santé.

En tête du classement, on retrouve dans l’ordre : les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence et la Savoie qui affichent tous trois un excellent score de bien-être, selon l’étude menée par le service de téléconsultations médicales Zava. A contrario, tout en bas du classement, l’un des 93 départements français (France métropolitaine) cumule les mauvais points : un indice de bien-être très faible (2,39/10), un score de pollution élevé (7,26/10) et un accès aux soins catastrophique. Côté infrastructures sportives, ce n’est pas mieux : on y trouve seulement 0,53 km de pistes cyclables pour 100 km² et à peine 4 centres sportifs pour 10 000 habitants.

C’est aussi l’un des plus grands déserts médicaux de France : il ne compte que 1 hôpital et 211 médecins pour 100 000 habitants, l’un des pires taux de France. Même les principales villes du département (Saint-Quentin, Soissons et Laon) ne suffisent pas à inverser la tendance. En dehors de ces centres urbains, une large partie du territoire reste très rural et particulièrement mal desservi en matière de santé. Vous l’aurez compris, selon l’étude, c’est donc le département de l’Aisne dans les Hauts-de-France qui est le département où il fait le moins bon vivre.

Avec une offre de soins limitée, il faut souvent redoubler d’astuces pour réussir à se faire soigner correctement. Les habitants peuvent par exemple se tourner vers les départements voisins, comme la Marne, l’Oise ou les Ardennes, pour trouver un médecin ou un spécialiste disponible. Autre réflexe devenu indispensable : s’inscrire sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne (Doctolib, Maiia, Keldoc…) et activer les alertes dès qu’un créneau se libère – c’est parfois le seul moyen d’obtenir un rendez-vous rapidement. Enfin, certaines communes rurales de l’Aisne commencent à développer des maisons de santé pluridisciplinaires ou font appel à des médecins remplaçants. 


Source : JDF Santé