Elle a un goût doux, fruité et naturellement sucré.
Surveiller sa glycémie est devenu un geste santé quotidien pour beaucoup d’entre nous. Pour cause : trop répétés, les pics de sucre dans le sang fatiguent les organes, notamment le pancréas, ce qui peut abîmer l’organisme, entraîner une fatigue persistante, des manques de concentration, des envies de grignoter et une prise de poids.
Plusieurs plantes sont capables de « lisser » notre glycémie. C’est le cas de la cannelle, du fenugrec et du gymnea sylvestre. Une autre plante que l’on adore en automne car elle a un goût doux, fruité et naturellement sucré, aurait des vertus hypoglycémiantes indiscutables. « Je ne peux que la conseiller pour les personnes qui voudraient réguler leur glycémie car ses feuilles contiennent un principe actif (la 1-deoxynojirimycin (DNJ)) qui est une enzyme responsable de la digestion des glucides (sucres). Ce qui aide à réduire l’élévation de la glycémie après les repas et évite la chute de la glycémie 2 heures après un repas » nous indique Carmen Tanguy, naturopathe et réflexologue. De plus, il envoie un signal de satiété au cerveau ce qui freine l’appétit et les envies de grignoter.
Ce principe actif abaisse l’index glycémique des glucides et entraîne une réduction de 30 à 40% des calories absorbées. Les effets positifs sur l’index glycémique de plusieurs féculents courants (comme le riz, les pâtes) ont notamment été démontrés dans une étude publiée dans la revue Medicine. Où trouve-t-on ce principe actif ? Dans le mûrier blanc (Morus alba L.), répond notre interlocutrice, un arbre fruitier « dont on consomme ses feuilles séchées en une infusion ou en gélules« . En tisane, faites infuser 1 cuillère à soupe de feuilles séchées pour une tasse d’eau chaude.
En compléments alimentaires, prenez une gélule par jour (choisissez des gélules dosées à 5% en DNJ qui est le dosage optimal) en cure de 2 à 3 mois. En tisane ou en gélule, les effets sur la glycémie sont plus notables avec une prise 5 à 15 minutes avant le petit-déjeuner. Le mûrier blanc ne doit pas être consommé en cas de grossesse ou allaitement et en cas de prise d’antidiabétiques. Même si cette plante est généralement bien tolérée, il vaut mieux demander l’avis d’un professionnel de santé avant de commencer une cure.
Source : JDF Santé