Cet aliment japonais cartonne en France, il est excellent pour la digestion

Il est conseillé avec du riz.


La nourriture japonaise est associée à une bonne santé et même à une promesse de longévité. Pour cause, les Japonais accordent une attention particulière aux ingrédients qu’ils mangent et à l’équilibre de leurs repas. Si le miso, le yuzu, les haricots rouges ou encore le wakame sont désormais intégrés à nos assiettes occidentales, il y a un autre aliment japonais qui mérite d’être testé, surtout qu’il est de plus en plus populaire en France.

Cet aliment est utilisé depuis l’époque de Heian (794-1185) comme médicament. Selon Isabelle Boffeli et Isabelle Bruno, dans leur livre « Le guide des aliments bien-être : 100 ingrédients et recettes inédites pour préserver la santé », il est riche en fer, calcium, et phosphore, ce qui « aide au bon fonctionnement du foie, de l’estomac et des intestins ». Traditionnellement, les Japonais l’utilisent pour améliorer la digestion, réguler l’estomac et équilibrer le pH du sang grâce à son effet alcalinisant. Il est aussi riche en potassium, important pour contrôler la tension artérielle. De plus, une étude menée par des chercheurs d’Okinawa a montré que son jus protège contre les dommages vasculaires causés par l’angiotensine II, une hormone liée à l’hypertension. Ses propriétés anti-inflammatoires soutiennent également la santé cardiovasculaire.

Ce fameux aliment c’est le « ume ». Cette prune japonaise est habituellement marinée à la suite du processus de saumurage, auquel on ajoute des feuilles de shiso, qui lui donne une couleur rouge. On appelle le condiment obtenu umeboshi. C’est grâce à cette fermentation que la prune japonaise libère un acide lactique idéal pour la flore intestinale.

Umeboshi traditionnel japonais © H.LEITNER/123rf

Manger de l’umeboshi seul, sans rien, n’est pas conseillé à cause de sa saveur aigre et salée. Il est plutôt recommandé d’y goûter en accompagnement avec du riz. On trouve d’ailleurs les umeboshi utilisés comme garniture pour les « onigiri », des boulettes de riz de plus en plus populaires en France. Le jus de l’ume est quant à lui transformé en vin ou en concentré, appelé bainiku-ekisu, consommé comme complément alimentaire depuis au moins le 18e siècle.

L’ume est vendue sous forme séchée, marinée en bocal (attention elle peut être très salée sous cette forme donc à limiter pour les hypertendus), en pâte, en sauce ou encore en vinaigre dans des épiceries/supermarchés asiatiques. On peut aussi tester les fameux « onigiri » dans certains restaurants et traiteurs japonais.


Source : JDF Santé