
Frais, fumé ou surgelé, le saumon est le poisson préféré des Français, avec une consommation moyenne par habitant de 4 kilos par an. Outre sa chair rose-orangée délicate et savoureuse, c’est ses qualités nutritionnelles et sa richesse en protéines, en vitamines (B, C, D, E et K), en minéraux, en bons gras et en oligo-éléments qui séduisent. Mais comme tous les poissons gras, il ne faut pas en abuser.
« Pour la simple et bonne raison que plus le poisson est gras, plus il va absorber la pollution de la mer, autrement dit tous les métaux lourds dont la planète sature comme le cadmium, le thon, l’arsenic, le mercure ou le cuivre, nous explique Florence Pinheiro Ortolan, naturopathe et micronutritionniste. Au-delà d’un certain seuil, ces métaux lourds deviennent toxiques pour l’organisme et provoquent des inflammations notamment au niveau rénal, hépatique, neurologique, hormonal, sexuel et cardiovasculaire. »
Le saumon est un poisson très gras et donc contaminé. « Je recommande d’en manger au maximum 2 fois par mois, soit une portion (150 g) une fois toutes les 2 semaines, en privilégiant un saumon sauvage si on aime son goût plus prononcé ou un saumon d’élevage qui provient préférentiellement d’Ecosse qui sont moins pollués« , nous conseille la fondatrice de la chaîne Embellir sa Santé ». On peut donc manger 75 grammes de saumon par semaine sans risque pour la santé ce qui correspond à environ deux tranches. Attention cependant au saumon cuit dans des papillotes en aluminium : « aluminium + poisson gras, c’est un « cocktail explosif » car à haute température, l’aluminium va migrer dans le poisson« , signale l’experte.
L’Anses recommande pour la population générale de consommer deux portions de 150 g de poissons par semaine en alternant poissons maigre (colin, cabillaud, merlan, lieu noir, sole, lotte…) et poissons gras. Pour notre spécialiste, le mieux est de privilégier les petits poissons gras (sardine, maquereau, anchois, hareng), oméga-3 tout en limitant son exposition aux polluants. La truite est une excellente alternative au saumon car c’est un poisson moins gras qui vit en eaux douces et qui est moins contaminé aux toxiques.
Source : JDF Santé