
Plusieurs villes de France disparaîtraient…
De la glace terrestre, il y en a beaucoup. Les deux plus vastes calottes glaciaires de la planète — en Antarctique et au Groenland — couvrent à elles seules plus de 15 millions de kilomètres carrés. Autant dire qu’il s’agit d’une quantité colossale. Mais à cause du réchauffement climatique, il y a globalement moins de neige et moins de glace depuis plusieurs décennies. Alors que se passerait-il si toute cette glace fondait entièrement ? Des scientifiques de Business Insider Science se sont posés la question et ont modélisé un tel scénario à partir des estimations de National Geographic. Leurs images, publiées sur YouTube, font froid dans le dos…
Avant toute chose, si toute la glace terrestre fondait, ce serait purement catastrophique puisque ça voudra dire que la planète s’est énormément réchauffée, au point de provoquer une fonte totale des glaces… avec toutes les conséquences qui découlent d’un tel réchauffement climatique : la montée du niveau de la mer, la perturbation des courants océaniques, le bouleversement du climat mondial (hivers plus rudes en Europe, sécheresse ailleurs)… Certaines espèces comme les ours polaires, les manchots ou les caribous verraient leur habitat naturel se détruire. La disparition des masses glacées modifieraient la pression sur la croûte terrestre, ce qui pourrait réactiver des volcans ou favoriser des séismes.

Si toute la glace fondait, le niveau de la mer serait bien plus haut (+65 mètres environ), ce qui submergerait de nombreuses villes côtières et ferait totalement disparaître plusieurs pays insulaires comme les Maldives ou Tuvalu (Polynésie). En Afrique et au Moyen-Orient, des métropoles comme Dakar, Accra ou Djeddah auraient ainsi disparu, englouties par les eaux. L’Amérique du Sud dirait au revoir à des villes comme Rio de Janeiro et Buenos Aires. Aux États-Unis, nous verrions des villes comme Houston, San Francisco et New York — sans parler de l’ensemble de l’État de Floride — disparaître lentement dans la mer. En Europe, de nombreuses villes, comme Bruxelles et Venise, seraient quasiment sous les eaux. En France, des villes comme Bordeaux, Nantes, Brest, Caen, Marseille ou Lille seraient noyées. Des millions de personnes seraient alors « réfugiés climatiques » et devraient s’installer à l’intérieur des terres.
« Cela ne se produira pas du jour au lendemain, mais le plus stupéfiant est que nos actions d’aujourd’hui changent le visage de la planète Terre telle que nous la connaissons et continueront de le faire pendant des dizaines de milliers d’années à venir », a déclaré l’auteur principal de l’étude, Ricarda Winkelmann, de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam.
Source : JDF Santé