Ce docteur est catégorique : voici le meilleur magnésium pour la santé et contrer la fatigue

Il est bien mieux assimilé.


« Il est partout », affirme d’emblée le Dr Amine Achite, docteur en médecine. Oligo-élément essentiel, le magnésium intervient dans plus de 300 réactions biochimiques dans le corps. Il contribue à réguler le rythme cardiaque, l’influx nerveux, la relaxation musculaire, il participe à la production d’énergie, aux défenses immunitaires, au fonctionnement des cellules, à la production d’enzymes, des protéines et à l’action du calcium dans le corps. « Il intervient tellement dans tout le corps, qu’il est facile d’être carencé », poursuit le médecin. Beaucoup cherchent alors à se supplémenter. Mais avec toutes les options disponibles dans le commerce, il n’est pas simple de s’y retrouver.

Pour faire le plein de magnésium, « mon premier conseil de docteur, c’est de privilégier l’alimentation », préconise le Dr Achite. On peut miser sur les graines de courges, les amandes, les noix de cajou, les noix du Brésil et le chocolat noir (minimum 70% de cacao). Les eaux riches en magnésium permettent d’avoir un apport suffisant toute l’année. Le médecin recommande particulièrement la Rozana©, l’Hépar©, la Quézac© et la Badoit©.

Seulement parfois, il arrive que la nourriture ne suffise plus, surtout dans des périodes de grande fatigue ou de stress. Il peut alors être utile de se trouver vers une supplémentation sous forme de compléments alimentaires. Le Dr Achite recommande particulièrement le magnésium bisglycinate. Ce dernier est moins dosé que le magnésium marin, mais il est aussi mieux assimilé. Son efficacité est plus diffuse et la plus complète : il agit sur le stress, le manque de sommeil, les crampes, les paupières qui sautent… « Ce magnésium va réellement jouer le rôle d’un complément pour les cellules ». Si on ne trouve pas de magnésium bisglycinate, on peut aussi se diriger vers le magnésium ATA qui « a pour particularité de franchir la barrière hématoméningée. » Pour faire simple, ce dernier passe dans le cerveau et soulage les troubles neurologiques.

Gélule, ampoule ou poudre… Quelle forme est la meilleure ? Choisissez celle « qui sera la plus simple d’un point de vue nomade », conseille le médecin. L’avantage des formes liquides comme l’ampoule est qu’elles peuvent se consommer immédiatement sans avoir besoin d’ajouter de l’eau. Quant aux formes « poudres », elles peuvent aider les personnes qui ne parviennent pas à avaler les gélules. Sachez que « le complément alimentaire n’est là que pour combler une carence ». Le médecin conseille de se supplémenter sous forme de cure de quelques semaines (et non en continu sur toute l’année). La plupart des produits vendus dans le commerce sont prévus pour une supplémentation de 2 à 3 mois.


Source : JDF Santé