
Les températures sont plus fraîches en cette mi-octobre. C’est l’idéal pour se préparer une bonne soupe, non ? Surtout avec les virus qui commencent à circuler… Dans une récente étude, des chercheurs confirment que « nos grands-mères avaient raison » : la soupe peut réduire la durée d’un rhume, d’une bronchite ou même d’une grippe. « La soupe est utilisée depuis longtemps comme remède maison contre les maladies respiratoires » rappellent-ils dans la revue Nutrients. Considérée comme un « aliment-médicament », elle hydrate, nourrit et pourrait calmer l’inflammation, aidant ainsi le corps à mieux se défendre. Mais les preuves scientifiques validant ces affirmations restent limitées. D’où le travail mené par les chercheurs.
Ils ont d’abord examiné plus de 10 000 publications scientifiques pour identifier toutes les études testant l’effet de la soupe sur les infections respiratoires. Après plusieurs étapes de sélection, seules quatre études cliniques menées en Amérique du Nord et en Asie, totalisant 342 participants (enfants, adultes et personnes âgées), remplissaient leurs critères. Ces essais comparaient des soupes à d’autres boissons (eau, thé…) ou à l’absence de traitement. Les chercheurs ont ensuite analysé le bien-être des sujets, la gravité des symptômes, la durée de la maladie et les marqueurs immunitaires et inflammatoires (comme la CRP ou l’interleukine-6).
Au terme de leur analyse, ils confirment que la soupe peut aider à mieux supporter un rhume ou une grippe légère, mais sans remplacer les traitements classiques. Ceux qui buvaient de la soupe avaient des symptômes un peu moins intenses et guérissaient plus vite. La durée de la maladie était raccourcie d’environ 1 à 2,5 jours. Ces bienfaits seraient liés à trois choses : la chaleur de la soupe qui décongestionne, l’eau qui réhydrate et les nutriments (protéines, antioxydants, minéraux) qui soutiennent l’immunité et calment l’inflammation. Une soupe en particulier se démarque…
D’après les auteurs, la soupe qui ressort comme la plus bénéfique est la soupe au poulet avec des légumes. C’est celle qui combine le mieux : protéines réparatrices, fibres et antioxydants végétaux. Plus encore, si elle est agrémentée d’ail ou de gingembre reconnues pour leurs effets respiratoires. L’idéal est donc de se préparer une soupe chaude, nourrissante et équilibrée plutôt qu’un simple bouillon clair ou une soupe industrielle très salée, pour mieux récupérer en cas d’infection respiratoire. À vos cuisines !
Source : JDF Santé