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Ni la D, ni la B12 : voici la vitamine vraiment essentielle après 70 ans pour bien vieillir

C’est une alliée santé précieuse.


Fragilité osseuse, problèmes cardiovasculaires, ecchymoses au moindre choc : passé 70 ans, ces signes du vieillissement ne sont pas une fatalité. Derrière ces manifestations se cache souvent une carence nutritionnelle méconnue. Alors que les vitamines D et B12 sont connues pour préserver la santé des seniors, une autre vitamine reste dans l’ombre, pourtant cruciale pour bien vieillir. Elle pourrait transformer le quotidien après 70 ans.

Cette vitamine intervient dans trois processus fondamentaux pour l’organisme : « Elle a un rôle essentiel dans la fixation du calcium (ostéoporose), la souplesse des artères et des vaisseaux et aussi dans les troubles de la coagulation sanguine », explique le Dr Isabelle de Vaugelas, diététicienne-nutritionniste. Elle réduit ainsi le risque de fractures et les calcifications artérielles, redoutées après 70 ans.

Son nom ? La vitamine K. On la trouve sous deux formes complémentaires : « La vitamine K1, également connue sous le nom de phylloquinone, joue un rôle important dans l’organisme lors de la coagulation sanguine. La vitamine K2, aussi appelée ménaquinone, est quant à elle utile au maintien de la flexibilité des artères, bien qu’elle intervienne aussi lors de la coagulation sanguine », précise notre interlocutrice. Concrètement, la vitamine K active les protéines qui fixent le calcium dans les os plutôt que dans les vaisseaux. Elle améliore ainsi la densité osseuse tout en préservant la souplesse artérielle.

Les carences en vitamine K restent rares mais peuvent survenir en cas de troubles digestifs, de traitements antibiotiques prolongés ou chez les patients sous anticoagulants anti-vitamine K. « Ecchymoses et hémorragies peuvent être des signes de carences », avertit le Dr de Vaugelas. Les besoins recommandés sont de 70 µg chez l’adulte. Pour faire le plein naturellement, privilégiez « les légumes verts, (notamment les choux) mais aussi les huiles végétales, les produits dérivés du soja et certains fromages riches en vitamine K. » Champions toutes catégories : persil mais il faut en manger beaucoup (1220 µg/100 g), chou frisé (577 µg/100 g), épinards (387 µg/100 g). Certains traitements anticoagulants nécessitent de modérer les apports en vitamine K. Mieux vaut en parler à son médecin avant de modifier son alimentation ou de se supplémenter. Un simple bilan sanguin permet de faire le point.

Merci au Dr Isabelle de Vaugelas, docteure en pharmacie, diététicienne-nutritionniste et spécialisée en alimentation santé et micronutrition auprès du laboratoire Valbiotis.


Source : JDF Santé