Manger ce fruit après 50 ans fait vieillir moins vite : son pouvoir antioxydant est exceptionnel

Choisir des aliments de bonne qualité nutritionnelle permet de se maintenir en forme et de prévenir certaines maladies favorisées par les années.


À partir de 50 ans, le métabolisme évolue. En cause ? « La chute vertigineuse des hormones sexuelles, en particulier chez la femme » précise Manon Borderie, naturopathe. « Avec l’âge, la répartition des graisses est moins bonne. La femme a tendance à stocker les lipides au niveau du ventre, plutôt qu’au niveau des fesses, des hanches ou des cuisses. » Or l’excès de graisse abdominale favorise les maladies cardiovasculaires, hépatiques, rénales, le diabète… C’est là qu’il est essentiel de manger certains aliments à partir de 50 ans.

Déjà, pour solidifier les os plus fragiles à la cinquantaine, « il faut faire le plein d’agrumes, de produits laitiers, de fromages, de légumes à feuilles comme les épinards et de crucifères tels que les choux et les brocolis sans oublier les sardines riches en calcium » « Nous trouvons des oméga-3 dans les petits poissons gras, comme les harengs, les sardines et les maquereaux. Le saumon en renferme également, mais il doit être consommé avec modération en raison de sa teneur en métaux lourds. Les graines de lin, l’huile de chanvre, de colza, de noix ou encore l’huile de lin en sont riches. »

Il est aussi important de miser sur le zinc après 50 ans car « il pallie la fatigue ressentie suite à la baisse des hormones stéroïdiennes. Les aliments riches en zinc sont les huîtres, les coquillages, les graines de courge, le jaune d’oeuf, le cacao cru et les palourdes ». Surtout, « pour un vieillissement cellulaire réussi » Manon Borderie recommande de consommer plus d’aliments gorgés d’antioxydants. « Les baies comme les myrtilles et les framboises en sont très riches, tout comme les choux et le cacao cru. Nous les retrouvons aussi dans les baies de goji ou la baie de maqui, un super fruit originaire du Brésil qui renferme le plus d’antioxydants. » Son pouvoir antioxydant est bien supérieur à celui des baies d’açaï ou des myrtilles. On la trouve sous plusieurs formes : poudre, gélules ou baies séchées. En poudre, on peut l’intégrer dans des smoothies ou yaourts.

Enfin, notre interlocutrice rappelle qu’après 50 ans, le risque de carence en vitamine D augmente. « Nous trouvons de la vitamine D dans les jaunes d’œufs, les produits laitiers, les petits poissons gras et les champignons. Veillez aussi à consommer du magnésium pour faciliter le transport de la vitamine D et sa transformation en forme active », recommande Manon Borderie. Parfois, une supplémentation en vitamine D est nécessaire mais « il est conseillé de demander conseil auprès d’un médecin avant de supplémenter », conclut notre naturopathe.


Source : JDF Santé