« On apaise le mental ».
Un psychologue accompagne des personnes dans leurs plus grandes détresses comme dans leurs plus beaux dépassements de soi. Au fil des années, une vérité simple s’impose aux patients : le bonheur ne réside pas dans des recettes complexes ou des changements radicaux, mais souvent dans une chose toute simple – et pourtant essentielle pour avoir une vie apaisée et pour (re)trouver un équilibre intérieur durable.
« C’est un conseil que je donne particulièrement au printemps, qui est souvent perçu comme une saison de renaissance, nous confie Maïté Tranzer, psychologue clinicienne. Le printemps peut être l’occasion de vous demander en toute sincérité : de quoi ai-je besoin, là, maintenant ? Plus de repos ? De lien ? De stimulation ? Accueillir ces besoins sans jugement, c’est commencer à se respecter. Et avancer dans une direction plus juste pour soi. » Une fois que l’on a fait cela, il faut faire de la place autour de soi et cela passe par un véritable nettoyage de printemps. « Trier, ranger, réorganiser… Ce n’est pas qu’une question d’ordre matériel : c’est un geste symbolique puissant. En allégeant son environnement, on apaise aussi le mental. Cela peut générer un sentiment de clarté, de maîtrise retrouvée, et même stimuler la dopamine, cette molécule liée à la motivation et à l’élan d’action« , décrit la psychologue clinicienne.
Ce tri de printemps doit aussi se faire de façon psychologique, c’est la clé pour se sentir plus heureux, léger et aligné avec ses envies. Ici, la psychologue donne un conseil très simple : écrire. « Concrètement, prenez un moment pour poser sur le papier ce que vous souhaitez laisser derrière vous : quelles pensées, quelles peurs ou habitudes ne vous servent plus ?« . Ce geste d’introspection permet de symboliser une transition intérieure et d’y voir plus clair.
En parallèle, prenez le temps de planifier des activités qui vous font vibrer : un week-end à venir, une sortie entre amis, un projet qui vous excite… Anticiper ces moments de joie nourrit l’enthousiasme. « En psychologie positive, on sait que le simple fait de prévoir une activité source de plaisir a un effet bénéfique sur le moral« , conclut notre experte.
Source : JDF Santé
