Un temps froid et sec est idéal pour aller marcher et renforcer son immunité.
La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de notre organisme car elle participe à la minéralisation des os, du cartilage et des dents. Elle est également bénéfique aux muscles, à la coagulation du sang, à la régulation des hormones, au système immunitaire, à la peau et au cerveau. Elle est produite à 70% par la peau sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil et à 30% grâce à l’alimentation. Plus on s’expose au soleil et plus on fait le plein de vitamine D. C’est facile l’été, moins l’hiver. « La luminosité est faible et de courte durée par rapport à la saison printemps/été. Par ailleurs, en hiver, nous sommes plus couverts et par conséquent, nous sommes moins exposés et la synthèse de vitamine D est moins bonne », nous explique Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste.
En hiver, le mieux est de prendre l’air dès qu’il y a un peu de soleil. Des chercheurs espagnols ont estimé le temps d’exposition au soleil qu’il faut au corps pour obtenir la dose journalière recommandée de vitamine D (800-1 000 UI en population générale). « En janvier, vers midi, il faut un peu plus de 2 heures d’exposition au soleil (exactement 130 minutes, soit 2h10) pour obtenir la dose quotidienne recommandée de vitamine D avec le visage, le cou, les mains et les avant-bras découverts, alors que le reste de l’année, elle varie entre 7 minutes en juillet et 31 minutes au mois d’octobre« , rapportent-ils dans leur étude publiée dans le journal Science of Total Environment.
Il faudrait donc s’exposer au moins 2 heures par jour l’hiver pour avoir suffisamment de vitamine D. Or ce n’est pas toujours possible. Pour ne pas être carencé, les scientifiques recommandent alors de faire « le stock de vitamine D » pendant l’été et de consommer tout au long de l’année des aliments riches en vitamine D : une portion de poisson gras dans la semaine (hareng, sardine, saumon, maquereau, espadon, truite arc-en-ciel), des champignons (girolles, cèpes, morilles), des œufs, du chocolat noir, du beurre ou de la margarine, des abats, de l’huile de foie de morue, du fromage blanc ou des Petit-Suisse.
En période hivernale, le médecin généraliste peut prescrire une supplémentation en vitamine D chez les personnes susceptibles d’être carencées : les bébés et jeunes enfants, les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les femmes ménopausées, les individus à la peau mate ou foncée car ils synthétisent moins bien la vitamine D. En cas de doute, ne pas hésiter à lui en parler.
Source : JDF Santé
