Du chocolat au lait irrésistiblement croquant dans une gaufrette tout aussi croustillante. Le bout du cône, c’est notre petit plaisir coupable en dégustant une glace. Hélas, ce petit plaisir pourrait avoir de grosses conséquences pour la santé. En effet, celui-ci est loin d’être sans danger : non seulement il est riche en calories, mais il contient surtout un autre élément à bannir de notre alimentation.
En mangeant votre cône glacé en plein soleil, vous ne vous êtes pas demandé comment le chocolat du bout du cornet n’avait pas fondu ? Même si vous aviez dévoré votre glace plus vite l’éclair, celui-ci aurait au moins eu le temps de ramollir. Or, il est parfaitement intact, et toujours délicieusement croquant. Ceci est possible grâce à un petit tour de magie des industriels : le procédé d’hydrogénation. Ce nom barbare ne vous évoque rien ? C’est pourtant grâce à lui qu’on fait la margarine, qui reste ainsi plus solide et stable, ou que votre huile de colza ne rancit pas au fil du temps.
Mais il y a une ombre au tableau, cette technique rend votre cône chocolaté particulièrement riche en acides gras saturés, objet redouté des cardiologues. En effet, ces acides gras saturés, que l’on retrouve également dans la viande, la charcuterie, le beurre, la crème fraîche, les fromages, les laitages au lait entier, le jaune d’œuf, le saindoux, les pâtisseries ou les viennoiseries, augmentent le risque de maladies cardiovasculaires lorsqu’elles sont consommées en trop grosses quantités. L’apport journalier maximum recommandé en acides gras saturés est de 25 g. Or ce cône chocolaté en compte déjà près de 7 g, soit l’équivalent d’un steak haché de 100 g. Selon le scientifique belge Bert Weckhuysen, qui a pointé du doigt le risque de ces cônes chocolatés, il serait même plus sage de les laisser de côté, si irrésistibles soient-ils. Et oui, vous feriez mieux de croquer dans un vrai carré de chocolat !
Source : JDF Santé