On peut avoir, à certaines périodes de la vie, des difficultés pour s’endormir. Ces insomnies sont passagères ou durables. Il existe des solutions plus « douces » que les somnifères prescrits par les médecins. En voici cinq que vous pouvez essayer. Et si vos troubles du sommeil persistent, il faut vraiment consulter.
1. La doxylamine (Donormyl®)
C’est une molécule antihistaminique aux propriétés sédatives contenue dans les spécialités commerciales Lidène®, Donormyl® et ses génériques. La doxylamine est le seul somnifère puissant disponible sans ordonnance. Son administration est limitée à 5 jours en cas d’insomnie occasionnelle en raison des éventuels effets indésirables tels que des palpitations cardiaques et des troubles visuels. À noter que les antécédents de glaucome à angle fermé et le risque de rétention urinaire constituent des contre-indications au traitement. Contrairement aux idées reçues, ces médicaments sont associés à un faible risque de dépendance.
2. Euphytose®
C’est un médicament à base de plantes sédatives et anxiolytiques : la valériane, la passiflore, l’aubépine et la ballote. Il est employé notamment pour favoriser le sommeil. Le traitement ne doit pas dépasser 1 mois et une consultation médicale est fortement recommandée au bout de 15 jours si les troubles du sommeil persistent.
3. Sédatif PC® en granulés à laisser fondre
Il s’agit d’un médicament homéopathique, en granulés ou en comprimés sublinguaux, indiqué dans les troubles mineurs du sommeil. Les modalités de prise se caractérisent par un fractionnement de la posologie en 3 prises par jour, à distance des repas, pour réduire le stress de la journée et mieux dormir la nuit. La durée de traitement est limitée à 15 jours chez l’adulte et 10 jours chez l’enfant. Si les symptômes persistent au-delà de 7 jours, un avis médical est recommandé.
4. L72® en gouttes
Présenté sous forme de gouttes buvables ou de comprimés orodispersibles, ce médicament homéopathique est indiqué dans les troubles mineurs du sommeil causés par la nervosité et l’anxiété. En automédication, la prise du traitement ne doit pas excéder 2 semaines chez l’adulte. En revanche chez l’enfant, la durée est limitée à 10 jours pour les comprimés et à 5 jours pour la solution buvable en raison de la présence d’alcool. Quelle que soit la forme pharmaceutique, l’administration est préférable à distance des repas en gardant le médicament sous la langue avant de l’avaler.
5. Calcibronat® en comprimés effervescents
Ce médicament utilisé dans le traitement des troubles légers du sommeil est commercialisé sous forme de comprimés effervescents renfermant une association de calcium et de brome. L’administration est limitée à une durée maximale de 3 semaines afin d’éviter une accumulation du médicament dans l’organisme. En cas de renouvellement du traitement, un délai de carence minimal de 3 semaines doit être respecté avant de débuter une nouvelle cure.
Quelles sont les précautions à prendre avec les médicaments pour dormir ?
► Afin de respecter les posologies recommandées, référez-vous à la notice du médicament ou demandez conseil à votre pharmacien en cas de doute.
► En raison de l’effet sédatif de Donormyl®, d’Euphytose® et de Calcibronat®, l’administration est recommandée 15 à 30 minutes avant le coucher.
► Si vos troubles du sommeil persistent ou s’aggravent, vous devez consulter votre médecin afin de bénéficier de somnifères plus puissants. De même, si votre enfant souffre de troubles du sommeil, vous devez demander conseil à un professionnel de santé.
► Les médicaments pour dormir disponibles sans ordonnance ne sont pas tous indiqués chez l’enfant. En effet, la doxylamine est réservée à l’adulte. En ce qui concerne les autres médicaments, l’indication est variable : dès 12 ans pour Euphytose®, dès 30 kg pour Calcibronat® et dès 30 mois pour Sédatif PC® et L72®.
Source : JDF Santé